Sébastien Lecornu s’est exprimé depuis Matignon, mercredi 8 octobre, alors qu’Emmanuel Macron lui a laissé jusqu’à mercredi soir pour mener « d’ultimes négociations » sur la formation d’un nouveau gouvernement. « L’ensemble des consultations que j’ai pu avoir (…) montrent qu’il y a une volonté d’avoir un budget avant le 31 décembre de cette année. Cette volonté crée une convergence qui éloigne les perspectives de dissolution », a assuré le Premier ministre démissionnaire, après une première journée de tractations. Les dirigeants du Parti socialiste sont attendus à Matignon à 10 heures, avant une rencontre entre Sébastien Lecornu et les communistes à 11h15, puis les écologistes à 12h15. Suivez notre direct.
La dissolution n’a « pas été évoquée » mardi par Emmanuel Macron. « Nous n’avons pas évoqué la dissolution avec le président de la République », a assuré la présidente de l’Assemblée nationale au lendemain de sa rencontre avec Emmanuel Macron. « Ça ne doit pas arriver parce que la dissolution est coûteuse, elle mettrait un coup d’arrêt total à notre pays », a défendu Yaël Braun-Pivet, invitée de RTL.
Elisabeth Borne ouvre la porte à une « suspension » de la réforme des retraites. La ministre de l’Education démissionnaire s’est dit favorable, dans un entretien au Parisien mardi, à une « suspension » de la très impopulaire réforme des retraites qu’elle avait fait adopter en 2023. « Si c’est la condition de la stabilité du pays, on doit examiner les modalités et les conséquences concrètes d’une suspension jusqu’au débat qui devra se tenir lors de la prochaine élection présidentielle », a-t-elle déclaré.
Olivier Faure appelle à « passer à la gauche ». Invité du « 20 Heures » de France 2 mardi, le patron des socialistes s’est contenté de saluer « un réveil positif » bien que « tardif » sur les retraites, tout en soulignant qu’il entendait également « avancer sur toute une série de sujets ». Olivier Faure juge que « le temps est venu de passer à la gauche », après avoir essayé en vain « trois Premiers ministres de droite successifs ».
Bruno Retailleau refuse de revenir dans un gouvernement dirigé par la gauche. Egalement invité du « 20 Heures » de France 2, le président des Républicains a affirmé qu’il ne pourrait « certainement pas » revenir dans un gouvernement dirigé par un responsable politique de gauche ou un macroniste. Il a par ailleurs évacué une éventuelle alliance entre LR et le Rassemblement national : « C’est non. »