Emmanuel Macron a prévu de « prendre ses responsabilités » en cas d’échec des négociations menées par Sébastien Lecornu. Selon le Canard enchaîné, le chef de l’État privilégierait la dissolution de l’Assemblée, la deuxième en moins de 18 mois, à sa démission.

Et dans ce cas, les dates des dimanche 16 et 23 novembre sont privilégiées pour l’organisation de législatives anticipées.

Car en cas de dissolution, le premier tour doit être organisé dans un délai allant de 20 à 40 jours.

Problème, le premier dimanche éligible, le 2 novembre, est le dernier jour des vacances scolaires de la Toussaint. Délicat d’organiser des élections à cette date avec les retours de vacances qui risqueraient d’éloigner des électeurs des urnes.

Même difficulté pour le dimanche suivant, le 9 novembre, alors que le mardi 11 novembre est férié. Un pont permettant un week-end de 4 jours en posant le 10 novembre qui risque de séduire de nombreux Français en quête d’un dernier week-end avant la fin d’année.

Ne reste plus que le dimanche 16 novembre pour l’organisation de ce premier tour.

Une dissolution qui prend un peu plus de poids avec cette information RTL. Selon la radio, Emmanuel Macron a reçu en début d’après midi la présidente de l’Assemblée Yael Braun Pivet, mais aussi le président du Senat Gérard Larcher. La Constitution exige qu’avant une dissolution le président informe les présidents des deux chambres.