Par
Nicolas Zaugra
Publié le
8 oct. 2025 à 12h02
Un retour du Covid-19 est-il en train de se confirmer en France ? Les derniers chiffres publiés par Santé Publique France montrent une hausse marquée des cas de Covid-19 dans plusieurs départements. Un nouveau variant circule en ce début d’automne. Le variant appelé XFG et surnommé « Frankenstein », nouvel avatar de la grande famille Omicron, domine dans la circulation du virus Sars-CoV-2.
Une circulation active plus modérée dans le Rhône
La circulation du virus est inégale selon les départements. Ce sont ceux de Haute-Marne et la Meuse dans l’est de la France, la Corse-du-Sud, la Lozère ou encore les Côtes-d’Armor qui sont particulièrement touchés. Dans ces territoires, le taux de passage aux urgences pour Covid dépasse les 1 000 pour 100 000 passages au total.
Dans le département du Rhône, la circulation progresse aussi mais reste plus contenue avec un taux de passages aux urgences de 489,04 sur 100 000. À ce jour, c’est l’un des départements les moins touchés d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Le département voisin de l’Ain est bien plus touché (728,74 sur 100 000) comme l’Ardèche (705,88 sur 100 000) ou encore la Haute-Loire (760,87 sur 100 000). La Saône-et-Loire située à proximité est davantage concernée (802,57 sur 100 000).
Des pourcentages très élevés au niveau national qui peuvent être relativisés car les niveaux de départ étaient faibles même si cela montre une circulation en dynamique du Covid-19.
« Pas d’affolement »
Le variant surnommé « Frankenstein », notamment sur les réseaux sociaux, serait potentiellement plus contagieux mais pas plus dangereux à ce stade.
« Pas d’affolement, le vaccin disponible est efficace sur cette souche (et) il n’y aura pas d’échappement immunitaire lié à cette souche en particulier », a déclaré le directeur général de la Santé Didier Lepelletier.
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Les représentants de Santé publique France comme du ministère de la Santé ont, surtout, fortement encouragé à se faire vacciner à la fois contre le Covid et la grippe, particulièrement virulente la saison dernière avec plus de 17 000 décès estimés.
« Dans les eaux usées, ça commence à se stabiliser », a rapporté Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France, notant toutefois que l’on commence à « voir un petit peu plus de passages aux urgences et éventuellement d’hospitalisations ».
Un nouveau bilan hebdomadaire sera communiqué ce mercredi.
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