Coupe de France (5e tour). RC Dinan (R3) – CPB Rennes (R1), dimanche (15 h)
364 jours. À vingt-quatre heures près, les retrouvailles fêteront dimanche leur un an. Le 13 octobre 2024, le RC Dinan avait fait mieux que résister face au CPB Rennes. « Le plan de jeu avait été parfait. On avait été solide défensivement pour conserver le 0-0, et on avait même eu une occasion à la 88e », rembobine Arnaud Royer.
La décision s’était finalement faite aux tirs au but. Redevenu gardien ce jour-là, l’ancien professionnel Romain Salin avait stoppé deux tentatives dinannaises, permettant le court succès des siens, 3-2 aux tirs au but. « Est-ce que sa présence avait impressionné les garçons ? Ou est-ce que lui était réellement le plus fort avec tout son bagout et son bagage ? ». Arnaud Royer, arrivé en juin 2024 au RC Dinan après seize années passées à l’US Lanvallay, se pose encore ces questions.
« Le plan de jeu sera à peu près le même »
Un an après, Romain Salin n’est plus l’entraîneur du CPB Rennes, parti à l’US Fougères en N3. Mais le RCD et le CPB vont donc se retrouver, à nouveau au 5e tour de la Coupe de France. « Quand le tirage est tombé, on a d’abord pensé à nous, avoue l’ancien joueur et éducateur de l’US Saint-Malo. On a pas mal d’absents, notamment en défense. On s’est dit : « C’est dommage, parce que Bréquigny est moins bien que l’année dernière (actuel 9e de R1) et nous, au complet, on aurait été mieux que l’année dernière. Mais ce n’est pas le cas ».
Douze mois plus tard, le RC Dinan est tout de même devenu un club de R3, promu une quatrième fois depuis sa création en 2020. L’identité dinannaise s’est affirmée, les recrues ont afflué, et les « vieux briscards » tels que les frères Lejeune ou Romain David sont toujours là.
« On va trouver des solutions, assure l’ancien guitariste professionnel devenu granitier. On va aborder ce match sereinement, comme ça avait été le cas l’année dernière. Le plan sera à peu près le même. On va essayer de leur donner très peu d’espaces pour qu’ils forcent un peu le jeu et se découvrent ». L’histoire se ressemblera. Reste à changer la fin.