PORTRAIT – Alors qu’il publie son vingt-cinquième album du Chat et que ses sculptures de bronze sont exposées, depuis 2021, en France et en Europe, le dessinateur espère voir aboutir son projet de musée à Bruxelles.
Drôle de communion. Quatre mois avant d’apparaître, début octobre, au parc de la Tête-d’Or, à Lyon, Philippe Geluck faisait irruption au pied des remparts de la vieille ville de Guérande, en Loire-Atlantique. Une grappe d’écoliers à casquettes orange s’était agglutinée devant d’étranges effigies de chats à la peau de bronze. Face à eux, mi-guide, mi-prêtre, le jeune septuagénaire s’est prêté au jeu, officiant avec malice, prêchant l’humour et la bonne humeur à ce parterre de jeunes fidèles. Non pas que les enfants aient reconnu le dessinateur belge – ni qu’ils soient déjà des lecteurs zélés de son Chat, félin rondouillard et philosophe de l’absurde croqué depuis plus de quarante ans par le Bruxellois.
Mais difficile de ne pas esquisser un sourire devant ce placide matou de bande dessinée aux yeux grands ouverts, au pif éminent et à la bonhomie de pacha moderne, façon costard-cravate. D’autant que ce patapouf bénéficie de statues monumentales. Ces visions saugrenues ont fait mouche. L’adhésion…
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