Moins d’une semaine après avoir célébré le sacre de Marc Marquez au Japon, l’écurie officielle Ducati a été frappée de plein fouet par un enchaînement d’imprévus à Mandalika. Qualifié difficilement, Marquez parvient à sauver une 6e place en sprint avant d’être percuté au départ du Grand Prix, causant une fracture de la clavicule et une mise à l’écart pour les prochaines courses. Quant à Bagnaia, l’ancien champion s’est effondré en performance, chutant en course principale après un sprint déjà décevant.

Gigi Dall’Igna, directeur général de Ducati, admet une “expérience difficile à digérer”, mais nécessaire. “Ce genre de week-end nous rappelle que rien n’est jamais acquis (..) Nous continuerons d’avancer avec les mêmes convictions et la même confiance, comme toujours ”, a-t-il déclaré et rapporté par crash net.

Fermin Aldeguer, la révélation au milieu du chaos

Paradoxalement, la lumière est venue de Gresini Racing. Le rookie Fermin Aldeguer a offert à Ducati une victoire éclatante, sa toute première en MotoGP, avec une maîtrise digne des plus grands. « il a contrôlé, poussé, creusé son avance et géré, accumulant un avantage comme seul un champion expert peut le faire. »

Ce succès permet à Ducati de conserver sa dynamique historique avec un record de podiums consécutifs, malgré la débâcle de l’équipe d’usine.

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Week-end cauchemardesque pour Ducati au GP d’Indonésie : Marquez blessé, Bagnaia en chute libre, l’équipe d’usine vacille. Mais le rookie Fermin Aldeguer sauve l’honneur avec une victoire éclatante. Un rappel brutal que rien n’est jamais acquis, même pour les dominants.

Rédacteur

Juste Houngla