Avant de devenir l’une des figures emblématiques de CNews, Pascal Praud a connu plusieurs vies professionnelles. Journaliste sportif au sein du groupe TF1 pendant plus de vingt ans, il a longtemps incarné la passion du football, notamment à travers l’émission culte Téléfoot. Pourtant, à la fin des années 2000, le journaliste décide de tourner la page et de donner une nouvelle direction à sa carrière. En 2008, il accepte de rejoindre le Football Club de Nantes en tant que directeur général délégué, chargé de la communication et du marketing… une aventure qui s’avérera aussi brève que douloureuse.
Pascal Praud : « À TF1, j’étais sur une voie de garage »
Dans un entretien accordé au magazine L’Équipe, Pascal Praud est tout d’abord revenu sur les raisons de son départ de TF1. « À TF1, j’étais sur une voie de garage, Thierry Gilardi arrive, je suis viré de “Téléfoot” en décembre 2003, je travaille pour les journaux télévisés. Je couvre l’Euro 2004, la Coupe du monde 2006, mais je m’ennuie ». Malgré un confortable salaire de « 9.000 euros » le journaliste quitte son poste avec « un gros chèque » après vingt ans d’ancienneté, pour le FC Nantes. « J’ai multiplié mon salaire par deux, j’avais un appartement de fonction, une voiture » Mais, Pascal avoue aujourd’hui s’être trompé de motivation. « Cela prouve qu’il ne faut jamais faire les choses pour l’argent », reconnaît-il.
Pascal Praud admet son échec à la direction du FC Nantes : « Je n’étais pas bon »
Le journaliste poursuit, en revenant sur son passage à la direction du célèbre club de foot. Une expérience loin d’être à la hauteur de ses espérances. Lucide, Praud admet avoir été déstabilisé par un univers qu’il ne maîtrisait pas. « Je n’avais pas les codes, je n’avais pas confiance en mon jugement, je n’étais pas bon, je le savais, et c’était d’ailleurs assez humiliant (…) Mais cette expérience est celle qui m’a le plus servi dans ma vie sur le plan humain. J’ai compris que mon métier, c’était le journalisme, j’aime appartenir à une rédaction, j’aime parler avec les journalistes », a-t-il conclu.