Dans une interview accordée au Corriere della Sera, Roberto De Zerbi s’est confié sur sa relation privilégiée avec Marseille, son lien fort avec Longoria et Benatia, l’incident Rowe-Rabiot et les progrès de son équipe depuis le début de saison
Depuis son arrivée sur la Canebière, Roberto De Zerbi semble en parfaite harmonie avec l’OM. L’entraîneur italien a retrouvé à Marseille une passion populaire qui lui rappelle ses débuts. «Oui, comme à Foggia il y a dix ans : la façon de vivre le football est la même et c’est ce qui me convient. Je ne sais pas si je suis l’entraîneur idéal pour eux, mais Marseille est l’endroit idéal pour moi» confie-t-il au Corriere. Selon lui, le football à Marseille a une portée sociale unique : «Toutes les contradictions sociales sont oubliées pendant 90 minutes. Vous le sentez.»
Une entente précieuse avec Longoria et Benatia
Conscient de l’importance de l’équilibre entre le terrain et la direction, De Zerbi souligne la qualité du climat de travail qu’il partage avec ses dirigeants. « À Marseille, avec le président Longoria et le directeur sportif Benatia, j’ai peut-être construit la meilleure relation de tous les temps», explique-t-il. Ensemble, ils ont su donner au projet marseillais une cohérence et une ambition nouvelle.
La bagarre Rabiot-Rowe, un tournant pour le groupe
De Zerbi revient aussi sur la violente altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe, survenue dans le vestiaire en début de saison. «Jamais je n’avais vu une bagarre comme celle-là. Et je viens de la rue», admet-il. L’épisode a toutefois permis de resserrer les rangs : «Il nous a bien fait, car la société a choisi de se passer de Rabiot, qui ne voulait pas prendre du recul.» Une décision forte, un symbole d’un vestiaire concentré sur le collectif.
Un OM ambitieux et en pleine ascension
Sportivement, le technicien italien estime que l’OM progresse. «La victoire contre le PSG manquait depuis des années, mais c’est surtout la défaite contre le Real Madrid qui nous a fait grandir. Nous avons joué avec courage» , dit-il. Pour Roberto De Zerbi, ces performances témoignent du «niveau supérieur» que l’OM a désormais atteint.