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Marchand d’art de métier, Thomas* est-il intervenu en tant que tel pour des riches industriels qui voulaient investir dans l’art, ou était-il leur courtier, payé avec une commission de 5% sur les achats et 3% sur les ventes? Les plaignants et la défense ont déployé des versions totalement opposées, mercredi, lors du procès sur les Picasso surfacturés, au Tribunal correctionnel de Genève.

Thomas a en tout cas encaissé plus de 50 millions entre 2010 et 2015, en proposant 54 Picasso, Bacon, Léger, Brueghel, Monet, payés au total plus d’un demi-milliard par ses clients. Ces derniers, d’origine russe, connaissaient son fonctionnement et l’étendue de ses bénéfices, avance-t-il. Et n’ont rien trouvé à redire jusqu’à ce que l’affaire Bouvier-Rybolovlev n’éclate, début 2015, et leur fasse craindre que Thomas (prévenu d’escroquerie) les ait abusés.