Le sélectionneur de l’équipe de France a répondu aux questions des médias avant le match contre l’Azerbaïdjan ce vendredi dans les qualifications à la Coupe du monde 2026.
C’est reparti pour les Bleus. Deux matches au programme pour l’équipe de France avec la réception de l’Azerbaïdjan vendredi au Parc des Princes et un déplacement en Islande lundi, lors des qualifications à la coupe du monde 2026. Didier Deschamps a fait le point face aux médias ce jeudi.
Ne pas sous-estimer l’Azerbaïdjan
«C’est différent du fait que nos joueurs connaissent totalement
les adversaires de ces grandes équipes, là c’est moins le cas. Le plus important, c’est de ne pas commencer le match en se disant que de toute façon, à un moment ou à un autre, on va faire la différence. Je préfère qu’on fasse ce qu’il faut d’entrer et imposer à cet adversaire certes qui ne fait pas partie de la hiérarchie des meilleures équipes européennes mais reste malgré tout sur un match nul contre l’Ukraine. Il y a sept joueurs de cette sélection qui jouent dans le club de Qarabag, qui fait plutôt un très bon début de parcours en Ligue des champions. Cela dépendra beaucoup de nous »
Mbappé bien parti pour rejouer
« Il a fait le programme qui était prévu, il doit s’entraîner ce soir (jeudi) comme l’ensemble du groupe et si tout se passe très bien, il sera concerné demain.»
La rotation pleinement assumée
«Quand on a un adversaire qui est bas en densité il faut évidemment beaucoup de vitesse dans la circulation avoir la capacité à pouvoir
éliminer, dribbler, provoquer sur les côtés une présence axiale devant. Je peux être amené à changer donc forcément ce sont des profils de joueurs même si j’ai un peu tous les profils mais on aura besoin de ces trois critères-là.»
Humilité et sérieux avant tout
«On respecte tous nos adversaires, cette ferveur nationale aussi de par leurs derniers résultats, ils vont donner tout. Il ne faudra pas leur donner l’opportunité d’avoir des situations dangereuses contre nous. Les joueurs savent très bien l’importance ce n’est pas parce qu’on a 6 points qu’on
est déjà qualifié il y a encore de la route à faire. Ces trois points-là ils sont aussi importants que les 6 qu’on a pris au mois de septembre.»
L’Espagne référence du moment, mais Deschamps s’occupe d’abord des adversaires
« Il n’y a pas de pression après l’Espagne bravo à elle-même si elle n’a pas gagné la Nation League, il fait partie des meilleures nations. Mais pour le moment on s’occupe de nos adversaires je me tiens au courant de ce que font les autres nations, c’est notre devoir de participer aux grandes compétitions. »
Deschamps calme le jeu sur les sifflets du Parce des Princes visant Rabiot
« Je ne suis pas sûr que ce soit que des supporters de l’équipe de France, on est au Parc des Princes avec des supporters forcément d’un club, de Paris. Je sais que s’il y en a un deux ou trois et ça peut ressortir. Après Adrien il a l’habitude et d’ailleurs ça ne l’a pas empêché notamment en fin de match contre l’Ukraine de faire un bon retour défensif. La rivalité locale peut avoir aussi amené certains à avoir des attitudes qui ne vont pas dans notre sens. »
Le souvenir de 1993 toujours présent
« Je l’ai dit à un moment où c’était important de le dire. Ça fait partie de ma vie marquée heureusement depuis par des jours bien plus heureux mais si je leur dis je sais, « je sais » je n’ai pas envie que…. On peut chambrer ou se moquer de l’Italie parce que c’est plus récent mais il ne faut pas oublier que nous aussi on a connu ça donc voilà. Il faut avoir l’humilité et la prudence nécessaires sans avoir de craintes et d’inquiétudes. Mais voilà, c’est le haut niveau, en football, il suffit de peu. Moi je ne veux pas laisser de choses au hasard. Il ne faut pas être trop positif pour être négatif non plus, je préfère être factuel et par rapport à notre situation, le match le plus important est celui de demain. »
