C’est l’histoire en Haute-Loire d’un photographe naturaliste Gérard Gardès et de son fils Manuel, tous deux réunis autour de l’observation de la chevêchette d’Europe, installée depuis peu en Margeride aux confins de la Haute-Loire et de la Lozère. Avec leurs objectifs photo et vidéo, ils ont croisé leurs regards sur ce petit rapace très discret. Des photos et un documentaire retracent cette rencontre au fil des saisons.

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“Je m’appelle Gérard Gardès, je suis photographe nature.” C’est ainsi que se présente le héros du documentaire “VIENS”, photographe faune et flore en Haute-Loire. “Je fais essentiellement de la photo animalière, des ambiances, des instants… C’est trouver l’espèce que l’on recherche à cerner et comprendre. Comprendre où vit cette espèce, ses habitudes. Ce qui marque les gens, c’est souvent le travail sur les oiseaux et des ambiances que j’ai pu révéler, notamment des scènes d’hiver ou dans le brouillard. La chevêchette, c’était un peu le graal, surtout en Haute-Loire. On savait qu’elle pouvait être là mais peu de gens l’avaient vue. Avec Manuel (son fils, NDLR), ce qui était intéressant et important pour l’espèce, c’est qu’on a pu suivre un couple pendant 9 mois.”  

Des mois de recherche et à la clé un documentaire de 52 minutes où le sujet n’est pas seulement l’oiseau : “Je n’étais pas au courant, moi, au départ ! Pour moi, on faisait un film sur la chevêchette. C’est après que j’ai compris qu’on me suivait, moi”, explique Gérard, amusé.

durée de la vidéo : 00h03mn25s

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3 min 25 s

C’est l’histoire en Haute-Loire d’un photographe naturaliste Gérard Gardès et de son fils Manuel, tous deux réunis autour de l’observation de la chevêchette d’Europe, installée depuis peu en Margeride aux confins de la Haute-Loire et de la Lozère. Avec leurs objectifs photo et vidéo, ils ont croisé leurs regards sur ce petit rapace très discret. Des photos et un documentaire retracent cette rencontre au fil des saisons.

©E.Monnier/L.Cluzel/D.Robert/France 3 Auvergne

Ce film, c’est donc son propre fils qui l’a réalisé : “Je m’appelle Manuel Gardès, je suis photographe et réalisateur. Quand mon père m’a mis un appareil photo dans les mains, je ne prenais pas de photo. Je regardais la scène. La vidéo m’a permis de passer à travers ça. Les premières heures de découverte où l’on trouve une nouvelle espèce, un nouveau champ, ce sont les moments les plus palpitants. Il y a une grande partie où mon père est mon mentor. C’est lui qui m’a amené ce côté naturaliste. J’ai fait un documentaire sur lui, sur son travail. Mon travail découle de son travail. On est collègues, d’un côté !” 

Une quête à deux, regards croisés sur une nature forte, fragile, gracile, un dialogue entre vivants capté par le photographe : “Dans la photo animalière classique, on dit qu’il faut éviter que les regards du sujet et du photographe se croisent. Moi c’est un peu le contraire. J’ai toujours recherché ce moment où les regards se croisent.” Gérard Gardès pose son regard de naturaliste sur la faune et la flore des gorges du Haut-Allier. Le documentaire de son fils intitulé « VIENS » est projeté dans les salles de cinéma de Haute-Loire. 

-Propos recueills par Elodie Monnier pour France 3 Auvergne