Le film Predator : Badlands nous a promis un vrai carnage avec ses bandes-annonces, mais il ne sera peut-être pas aussi violent qu’on l’espérait.
Depuis le rachat de la Fox par Disney en 2020, on avait peur que le studio aux grandes oreilles détruisent une à une certaines des licences qu’il venait d’acquérir. Le temps nous a plus ou moins donné tort avec de jolies surprises entre La Planète des singes : Le Nouveau Royaume, Alien : Romulus ou encore Prey, mais aussi de sacrées désillusions (Les 4 Fantastiques : Premiers pas et Alien : Earth étant les dernières en date). Peu importe la qualité toutefois, l’important étant que le studio n’ait pas aseptisé de trop les licences plus violentes dont il s’est emparé.
Ainsi, Alien : Romulus, Prey et Predator : Killer of Killers avaient tous les trois étaient classés R (soit interdit au moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte aux États-Unis), perpétuant la longue tradition des films de leurs sagas respectives (hormis le crossover Aliens vs Predator). On pouvait donc espérer que Predator : Badlands, lui aussi réalisé par Dan Trachtenberg, suive la ligne, sauf que ce ne sera malheureusement pas le cas.
On veut des explosions et de la violence nousPG-DATOR 13
En effet, comme l’ont rapporté IGN et Screenrant, le film n’obtiendra a priori pas de classification Rated-R mais seulement un PG-13 (soit un film déconseillé au moins de 13 ans aux États-Unis). Cette classification autorise seulement quelques scènes d’action non-sanglantes (en plus de l’utilisation unique du mot « fuck » en anglais, et dans un contexte non-sexuel). Assez logiquement, cela veut dire que le film sera donc moins violent qu’on ne pouvait l’imaginer et ça nous inquiète un peu, pour être honnête.
Pour autant, il semblerait que ce ne soit pas du tout le cas de Ben Rosenblatt, le producteur de Predator : Badlands. Au micro d’IGN, il a expliqué les raisons pour lesquelles cette classification était finalement un faux souci dont il ne faut pas vraiment nous préoccuper et surtout un objectif pour Disney :
L’arc sera rouge, mais pas le sang
« Nous verrons où il aboutira, mais nous espérons qu’il s’agira d’un film PG-13 qui aura l’air d’un film R. C’est en quelque sorte notre espoir. Et en réalité, il s’agit simplement d’élargir le public d’un film comme celui-ci. Nous n’avons pas d’humains dans le film et donc pas de sang rouge humain. Nous espérons que cela jouera en notre faveur. Nous allons aller aussi loin que possible dans le cadre de ces contraintes, et nous pensons que nous serons en mesure de faire des choses assez impressionnantes et effroyables. Mais dans d’autres couleurs que le rouge. »
Et soudain, l’espoir renaît. Il est vrai que les classifications américaines, aussi bizarre que cela puisse paraître, jaugent la violence par rapport à la présence de sang humain à l’écran (ou du moins, de couleur rouge). Contrairement aux précédents films de la saga, Predator : Badlands suivra un Predator et ses combats face à des Yautjas, créatures et androïdes… sans la présence d’humains à part entière. Rosenblatt l’affirme donc en sous-texte, il peut y avoir autant de chairs déchiquetées, membres arrachés et sang déversé que possible dans Predator : Badlands.
Espérons que ce ne soit pas simplement de la com’ et que les promesses de violence soient tenues, malgré cette classification inattendue. Le verdict ne tombera pas dans trop longtemps puisque Predator : Badlands arrivera au cinéma ce 5 novembre 2025 en France.