© Nahim Idir - Valentine Mercier tête de liste LFI à Saint-Étienne pour les municipales de 2026.

© Nahim Idir – Valentine Mercier tête de liste LFI à Saint-Étienne pour les municipales de 2026.

Une grande première. Loin d’avoir le CV d’autres candidats déjà déclarés pour devenir le prochain maire de Saint-Étienne, Valentine Mercier a été désignée à la « quasi-unanimité » comme la candidate de la France insoumise (LFI) à Saint-Étienne.

Consultation, lutte contre la pauvreté, transport en commun : les principaux chantiers de la candidate LFI à Saint-Étienne

Celle qui avait déjà été désignée, en mai dernier, co-cheffe de file (avec Nicolas Preux) de LFI en vue des élections municipales 2026 portera seule un programme. Parmi les grands axes Valentine Mercier veut faire un Saint-Étienne, où elle réside depuis 2018 : « par les stéphanois, pour les stéphanois ».

Pour se faire, plus de démocratie directe, des consultations pour redonner de la vie dans les quartiers et dans un centre-ville trop peu dynamique au goût de la candidate LFI.

« L’école est un grand enjeu pour nous. La piétonisation aux abords des établissements scolaires est un point important. Circuler en ville doit se faire de manière plus fluide, par les transports en commun ou la marche à pied. »

La gratuité des transports en commun le samedi est une piste de réflexion, pour inverser la hiérarchie des mobilités. Un meilleur maillage du territoire et une place plus importante pour les vélos dans le centre-ville sont évoqués.

Côté logement, la mise en place de Bail réel solidaire (BRS) et la présence plus nombreuse de logements Crous pour les étudiants pour contrer l’implantation importante des résidences étudiantes privées doit permettre pour la candidate de lutter contre la précarité du logement.

Une alliance toujours dans les tuyaux avec les Verts et d’autres partis à gauche ?

Déjà habituée des balades urbaines l’assistante parlementaire de 34 ans, mère d’une petite fille et impliquée dans la politique depuis 2017, entend bien accélérer le pas avec le lancement de cette campagne, pour prendre au mieux le pouls de la ville.

« Remettre au centre les conseils de quartiers, faire plus d’animations va permettre à la ville de retrouver du dynamisme et de retrouver l’attractivité du cœur de ville. »

Après avoir acté des lignes trop éloignées avec le PS, qui a annoncé la candidature de Régis Juanico, la candidate de la France Insoumise ne ferme pas la porte à une coalition avec d’autres forces à gauche. Des discussions et des rencontres ont eu lieu avec les Verts, le Parti Communiste ou encore Sainté populaire, mais il fallait un candidat désigné pour : « se faire connaître et faire connaître notre programme. »