Par

Julian Doubax

Publié le

9 oct. 2025 à 18h47
; mis à jour le 9 oct. 2025 à 18h53

Le nom du repreneur du restaurant Le Clémenceau est désormais connu. Le vendredi 10 octobre 2025, cet établissement installé sur les lieux de l’emblématique Régent à la place Gambetta de Bordeaux va fermer ses portes. Après six années d’existence, le café-restaurant a été vendu au groupe Bertrand, notamment propriétaire de l’enseigne de fast-food Burger King en France. Ce coup-ci, le prochain concept est bien éloigné de la brasserie traditionnelle qui a longtemps bercé cette adresse.

Le Clémenceau devient… Le Paradis du fruit

Installé depuis 2019, le restaurant Le Clémenceau, qui propose une multitude de plats dont des fruits de mer, a été vendu. Contactée par actu Bordeaux, une source proche du dossier, a indiqué que le repreneur est le groupe Bertrand. Ce géant français de la restauration et de l’hôtellerie possède de nombreuses enseignes comme Burger King, Pitaya, Hippopotamus ou encore Au Bureau.

Et désormais, le lieu emblématique de la place Gambetta va devenir un Paradis du fruit, autre chaîne du groupe Bertrand. En France, il existe 37 établissements dont le concept est centré sur les fruits et légumes. Une adresse qui se veut équilibrée et gourmande. Avec cette ouverture, il s’agira du premier Paradis du fruit de Nouvelle-Aquitaine.

Les effectifs conservés

D’après nos informations, les employés ont été avertis de cette vente à la mi-septembre. Un timing serré qui a « surpris le personnel » mais les effectifs devraient être conservés malgré le changement d’enseigne et de direction. Désormais, des travaux vont être entrepris pour que le lieu s’accorde à l’univers des autres établissements du Paradis du fruit déjà installés en France.

Une ouverture est envisagée pour janvier 2026. De son côté, le Clémenceau va servir ses derniers couverts le vendredi 10 octobre, après six ans d’activité. Depuis 2011 et la fin de l’emblématique brasserie Le Régent, le 46 place Gambetta a vu défiler plusieurs enseignes. Pizza Pino, La Closerie et désormais Le Clémenceau n’ont pas réussi à s’y pérenniser. Voici la tâche qui attend le nouvel exploitant.

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