Arthur était invité de « Bonjour » sur TF1, face à Bruce Toussaint pour la promotion de son livre, mais également alors que dans la nuit la situation en Israël a basculé et que l’espoir de paix n’a jamais été aussi fort, sous l’impulsion du Président américain Donald Trump.
Mais Arthur, interrogé sur les réactions en France à son égard depuis le 7 octobre a expliqué comment certains s’étaient détourné de lui, et aujourd’hui encore refusaient de participer à ses émissions :
« C’est effarant parce qu’on est arrivé dans un monde, dans une société où, maintenant, l’empathie a un drapeau alors que l’empathie n’a pas de drapeau. On peut être bouleversé par ce qui s’est passé le 7 octobre mais aussi par les enfants qui meurent à Gaza. J’étais un peu perdu car on a entendu beaucoup d’artistes qui disaient « cessez le feu », mais très peu disaient en même temps « libérez les otages ».
On s’est moqué de moi parce que les gens pensaient que je voulais être un porte-parole d’une cause, alors que j’étais juste un être humain qui souffrait.
Certains artistes arrêtent de venir dans mes émissions. Vous savez, je tourne la semaine prochaine “Vendredi tout est permis”, et il y a des artistes qui venaient tout le temps et qui ne viennent plus. C’est fou quand même quand on y pense. »
Quand aux téléspectateurs, s’est plutôt l’effet inverse qui s’est produit malgré les menaces et les messages violent que l’animateur a pu recevoir, poussant l’animateur à ironiser :
« Il y a eu des appels au boycott et mes audiences ont fait plus de 20% donc ce serait bien de maintenir ces appels au boycott ».
Arthur était donc sur TF1 pour faire la promotion de son livre intitulé « J’ai perdu un bédouin dans Paris » dans lequel il raconte comment le 7 octobre a changé sa vie :
« C’était le 7 octobre 2023. Le plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah. Ce fut une bascule, une descente aux enfers où j’ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable. Je voyais dans leurs yeux ma peur reflétée, ma colère, mon impuissance.
Alors j’ai pensé à ma mère. À mes racines. À cette Histoire tatouée dans mon sang.
Et mon ADN s’est mis à hurler : j’ai dit “Je” et j’ai dit “juif” .
Presque malgré moi. Je suis devenu une voix, dans le vacarme et le mensonge.
Et j’ai écrit. Parce que je n’avais plus d’air. Pour survivre. Pour transformer la douleur en action. »
Accord Israël-Hamas : « L’empathie n’a pas de drapeau. On peut être bouleversé par ce qui s’est passé le 7-Octobre, comme bouleversé par les enfants qui meurent à Gaza », @Arthur_Officiel dans #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/nxHz3MHOcg
— TF1Info (@TF1Info) October 9, 2025