DÉCRYPTAGE – Lors du congrès annuel des tories, leur dirigeante, Kemi Badenoch, a essayé de convaincre les électeurs de ne pas se tourner vers Reform UK, le parti de Nigel Farage.
Certains dressent un constat de « mort cérébrale », les plus optimistes parlent de mauvaise passe prolongée. Le parti conservateur britannique, qui vient de clore son congrès annuel à Manchester, s’abîme dans les profondeurs des sondages. Au risque de se faire voler le statut de principale force d’opposition par le parti Reform UK de Nigel Farage. Pour tenter de rebondir, sa chef, Kemi Badenoch, fait assaut de volontarisme pour lutter contre l’immigration. En déclinant son slogan : « Une économie plus forte, des frontières plus solides. »
Tous les observateurs ont vu une inspiration très américaine dans les dernières propositions de Kemi Badenoch en matière d’immigration. La patronne des tories a proposé, si son parti revenait au pouvoir, la création d’une « force d’expulsion » très trumpienne, qui ressemblerait fort à l’agence américaine de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). Cette force permettrait d’expulser chaque année 150.000 migrants non autorisés à rester…
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