S’il y a bien une conclusion que l’on peut déjà tirer de l’ère réglementaire qui a débuté en 2022, c’est qu’elle a été concomitante de la pire période de la carrière de Lewis Hamilton.

Le septuple champion du monde, qui avait déjà connu plusieurs ères techniques et remporté au moins une course chaque année entre 2007 et 2021 tout en ne finissant jamais hors du top 5 au championnat sur la même période, a connu depuis deux saisons pleines sans succès, ainsi qu’une sixième et une septième place au classement pilotes. Alors que le dernier tiers de la saison est entamé, 2025 pourrait encore marquer sa première campagne sans le moindre podium en course principale.

Depuis 2022, que ce soit chez Mercedes ou chez Ferrari, Hamilton n’a certes jamais eu entre les mains de monoplaces pouvant lui permettre de jouer le titre, et même régulièrement la victoire, bien qu’elles aient sporadiquement été capables de l’emporter, ce qu’il a d’ailleurs lui-même réussi lors des GP de Grande-Bretagne et de Belgique en 2024.

Mais plus que les statistiques brutes, le sentiment général est que le Britannique a peiné à adapter son style de pilotage, incisif sur les freins et en entrée de virage, à des voitures « plus à plat » que les générations précédentes – en raison des nécessités liées à l’effet de sol – qui ne permettent pas de jouer de la même manière avec le transfert de masse dans la phase de freinage.

Alors quand il lui a récemment été demandé s’il avait hâte de voir la fin de la génération de monoplaces actuelles avec l’avènement l’an prochain d’une réglementation différente tant côté châssis que côté moteur, Lewis Hamilton a simplement et rapidement lancé un franc « oui ».

Lewis Hamilton au volant de la Ferrari SF-25 à Bakou.

Lewis Hamilton au volant de la Ferrari SF-25 à Bakou.

Photo de: Joe Portlock / LAT Images via Getty Images

Concernant 2026, d’ailleurs, le pilote Ferrari a pu rouler en simulateur mais ne se montre pas très disert sur ce qu’il a pensé de l’expérience en elle-même jusqu’ici, jugeant ce roulage virtuel encore trop éloigné de ce que sera la réalité : « Oui, j’ai pilotée [la F1 2026 en simulateur]. Je n’ai pas grand-chose à dire pour l’instant, tout est hypothétique, nous ne savons pas où nous en serons en termes d’adhérence et tout ça. Je pourrai vous dire l’année prochaine si c’est bien ou pas. »

Quand il lui est demandé s’il fallait de l’adaptation pour passer du simulateur à la voiture 2025, tant les différences sont grandes, Hamilton de répondre : « Oui, c’est vrai. Je veux dire, passer du simulateur à la réalité est un sacré changement, car il y a toujours du travail à faire pour améliorer un simulateur. Mais oui, passer de la voiture de 2026, puis revenir [à celle de 2025], c’est notre travail, donc ça va. »

Quant à l’importance de bien terminer 2025 pour aborder 2026 dans une bonne dynamique, Hamilton ne croit pas vraiment que cela fasse une grande différence : « Personnellement, je ne pense pas que les dernières courses [de la saison] aient vraiment une grande influence sur l’année prochaine. »

« Bien sûr, l’objectif est de progresser et de continuer à travailler. Mais plus j’acquiers d’expérience avec l’équipe, plus je grandis avec elle, et cette expérience sera toujours bénéfique pour l’avenir, tout comme les choses que nous apprenons. Toutes les leçons que nous tirons nous aideront assurément à l’avenir, c’est certain. »

Avec Haydn Cobb et Oleg Karpov

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