Victoria Beckham a enfin une réponse claire à apporter à ceux qui se demandent pourquoi elle adopte souvent des expressions graves ou sérieuses devant les photographes. Une tendance qui a contribué à renforcer certaines idées négatives sur celle que l’on surnommait « Posh Spice » à l’époque où elle faisait encore partie du groupe Spice Girls.
Mais dans son nouveau documentaire Netflix intitulé Victoria Beckham, la styliste de 51 ans, qui se laisse aller aux confidences sur sa carrière et son estime de soi, a assuré que ces sourires modestes ou absents ne reflétaient pas toujours ce qu’elle ressentait dans son for intérieur. Dans un extrait du show, repris par People, où on la voit se préparer pour un évènement avec son mari David Beckham, la mère de famille glisse une explication rapide.
Le souci du style
« J’ai eu l’air malheureuse pendant toutes ces années parce que lorsque nous posions sur le tapis rouge, ce type (David Beckham) se plaçait toujours à ma gauche », lance-t-elle. « Je ne m’étais pas rendu compte que lorsque je souris, ce que je fais souvent, je souris du côté gauche, car si je souris du côté droit, je n’ai pas l’air bien. Par conséquent, je souris intérieurement, mais personne ne le voit, c’est pourquoi j’ai l’air si morose. »
Au-delà de ces idées sur son apparence, Victoria Beckham laisse aussi entendre dans le premier épisode de la série que cette attitude a pu être influencée par une période de « transition difficile » après la séparation des Spice Girls au début des années 2000. L’artiste, qui était déjà mariée et mère de famille à l’époque, a tenté de se lancer dans une carrière solo, sans succès.
« C’était tellement extrême. D’une minute à l’autre, je prônais le pouvoir des femmes puis j’étais une épouse vivant dans un appartement à Manchester, sans vraiment d’amis, loin de ma famille », explique-t-elle, ajoutant plus tard au sujet de son expression sur les photos : « Dès que je vois une caméra, je change. La barrière se lève, je mets mon armure et c’est là que la peste misérable qui ne sourit jamais apparaît ».