Entre Budapest et Kyiv, les noms d’oiseaux pleuvent. Côté ukrainien, on ne retient plus les coups contre ce voisin accusé d’être pro-russe. Côté hongrois, le président Zelensky, dépeint en belliciste, est devenu une nouvelle figure repoussoir, utilisée par le gouvernement pour attaquer ses opposants, comme Ursula von der Leyen ou George Soros l’avaient été avant lui. La dynamique n’est pas nouvelle, mais depuis l’été, chaque mois semble amener les relations diplomatiques à un niveau plus détestable encore.
La dernière brouille en date a été initiée le 7 octobre par le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó. «L’Ukraine a tout intérêt à influencer les élections législatives hongroises de 2026, et il est clair qu’elle tente de le faire par l’intermédiaire de Tisza [