© A. Zilbermann - Le chef cuisinier Irfame Lesmana a racheté le restaurant Le Yen en 2020, aux côtés de Pierre-Jean Gaia et de Christophe Castelanio. Il est présent depuis les débuts du restaurant marseillais.

© A. Zilbermann – Le chef cuisinier Irfame Lesmana a racheté le restaurant Le Yen en 2020, aux côtés de Pierre-Jean Gaia et de Christophe Castelanio. Il est présent depuis les débuts du restaurant marseillais.

Il est des adresses comme le restaurant marseillais Le Yen que l’on oublie et qui se rappelle à vous, à la faveur d’un déjeuner de presse des plus réussis. Car oui, rien n’a changé au Yen ! Si vous y alliez dans les années 2000/2010, vous retrouverez ce qui a fait son succès : une cuisine fusion de qualité, entre Japon et Thaïlande, associée à un service hors pair, le tout au prix juste (ce qui semble devenir une denrée rare par les temps qui courent).

 ©A.Z -Le chef du restaurant fusion food Le Yen râpe de la poutargue sur ses propositions de fêtes de fin d’année, à la carte de ses restaurants de la région Paca. Une carte au caviar en décembre à Le Yen

Racheté en 2020 à son fondateur, le patron du restaurant La Villa dans le 8e arrondissement de Marseille, Le Yen affiche une nouvelle équipe : un trio au cœur duquel se trouve toujours son chef historique, Irfame Lesmana. Et c’est sans doute ça la clé de son succès, un chef investi qui a grandi avec son restaurant et nourrit désormais des envies d’ailleurs pour son développement.

« Pour moi, Le Yen doit rester ce lieu où l’on vient autant par habitude, pour partager un plat du jour entre collègues ou amis, que pour s’accorder un moment de découverte autour de saveurs inédites. C’est une maison vivante, ouverte à tous, où l’on se retrouve à chaque rendez-vous de la vie, avec toujours la même promesse : la qualité et le goût avant tout ».

Pour célébrer leur implantation à Nice fin octobre, Le Yen s’associe à la maison Kaviari avec des plats où s’invite généreusement le caviar. A noter : les Niçois auront la chance de la découvrir dès novembre. 

« Le client aura le choix de prendre son plat avec ou sans caviar », précise Irfane Lesmana. Carpaccio de thon rouge, filet de cabillaud mariné miso-yuzu… la truffe (un délice sur des sushis !), les œufs de saumon et la poutargue s’invitent aussi dans cette carte éphémère pour Noël.

 © AZ- Le Yen a ouvert un comptoir au sein des Grandes Halles du Vieux-Port, à Marseille. Ouvertures à venir et franchise en vue

Le Yen s’est déjà implanté à Aix en 2024. Même carte (où l’on coche toujours les plats que l’on choisit), mêmes recettes. Nice ouvre dans 15 jours, à deux pas de la place Masséna. Toulon est dans le viseur pour le printemps prochain.

« Je m’investis dans la formation de nos équipes, aux côtés du Greta, pour que nos clients retrouvent dans toutes nos adresses la même qualité. A terme, nous développerons Le Yen en franchise », se réjouit le chef Balinais, fier de nous expliquer aussi comment il prépare chaque jour les sauces qui viennent rehausser ses plats.

« Au Yen, vous n’aurez pas de cuisine « fat » (grasse), mais un savant mélange de goûts venus d’Asie, auquel j’associe des produits de notre terroir comme les asperges, en ce moment ». Une adresse dont on se souviendra quand on voudra passer un bon moment de découverte au restaurant…

Restaurant Le Yen. Marseille 6e. Plat du jour 13 €. Lunch box à emporter 16 €. Carte 30/40 €. Plateau découverte 24 pièces (sushi, maki, rolls), 40 €. Ramen 16,50 €. Pizza japonaise 14,80 €.