« Aujourd’hui, nous commençons par ce qui, à nos yeux, est le nerf de la guerre : les finances de la ville et de la Métropole, avec un objectif simple : sortir Grenoble de la crise financière en retrouvant des marges de manœuvre et des capacités d’investissement. » C’est par ces termes que Clément Chappet, coordinateur du collectif Réconcilier Grenoble, a introduit la conférence de presse, jeudi 9 octobre, à la « Factory du changement », local de campagne d’Alain Carignon situé au 26 avenue Alsace-Lorraine.
En l’occurrence, la première d’une série visant à décliner, semaine après semaine, les grands axes du projet de l’ancien maire de Grenoble en lice pour les élections municipales, Pour cette première étape, le choix du thème s’est imposé de lui-même : les finances de la Ville et de la Métropole, étant « le nerf de la guerre » selon Clément Chappet.
Photo de famille de quelques-unes des personnalités grenobloise constituant le collectif Réconcilier Grenoble autour d’Alain Carignon. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Aux côtés de l’ancien maire, plusieurs figures du collectif se sont succédé pour dresser un état des lieux jugé alarmant de la situation financière de la Ville et exposer les remèdes qu’ils entendent proposer aux Grenoblois.
« Il faut avant tout dire comment on finance, où l’on trouve l’argent sans augmenter les impôts comme cela a été le cas pendant ce mandat », a posé le coordinateur.
Le ton est donné, les chiffres avancés se veulent précis. L’endettement de la Ville atteint 1 667 euros par habitant, soit « 25 % de plus que la moyenne des villes comparables », a déploré Clément Chappet.
Quant aux dépenses de fonctionnement, elles culminent à 1 700 euros par habitant, « 500 euros de plus que la moyenne nationale », a‑t-il ajouté. En l’occurrence, une trajectoire qui a conduit à la hausse des impôts de 2023.
