Ce dimanche, en clôture de la 6e journée de Top 14, le Stade Toulousain reçoit Bordeaux. Un choc à Ernest-Wallon, entre deux favoris chahutés dans ce début de saison.
Plus de trois mois après la dernière finale du Top 14, revoilà les Bordelais. Ce dimanche 12 octobre, le Stade Toulousain reçoit l‘Union Bordeaux-Bègles, dans le choc de la 6e journée de championnat. Une rencontre au sommet entre le champion de France et le champion d’Europe. Même si dans ce début de saison, sans qu’elle n’ait rien perdu de son prestige, l’affiche est peut-être un peu écornée par les résultats des deux équipes. En effet, les Bordelais se sont inclinés par deux fois à l’extérieur à Paris (28-7) et au Racing 92 (44-32). De leur côté, les Toulousains ont encaissé plus de 80 points en deux défaites hors de leurs bases, à Montpellier (44-14) et Bayonne (40-26). Deux géants du championnat chahutés dans ce début de saison, mais pas de quoi s’alarmer encore pour Anthony Jelonch, de passage devant les micros de la conférence de presse ce vendredi 10 octobre.
ICI Occitanie : Comment le Stade a préparé cette opposition ?
Anthony Jelonch : On sait très bien qu’ils vont arriver avec beaucoup d’agressivité. Mais je pense que nous aussi, on a envie d’imposer ce qu’on sait faire. Donc je pense que ça sera un match dur, avec beaucoup de combat, mais on est prêt à tout ça. Donc on a hâte d’être dimanche.
Comment avez-vous vécu les 44 points encaissés à Montpellier et les 40 à Bayonne ?
On a vu que le match à Montpellier, on était tous un peu passé à côté. Mais je pense que pour le match à Bayonne, c’est juste les dix dernières minutes qu’on manque complètement. Mais sinon, sur les 70 premières minutes, on est dans le match, on peut même passer à +8 à la 70e, donc après ce n’est pas le même match mais comme on dit avec des si, on refait le monde. À nous de mieux finir les matches. Mais on n’est pas inquiet. Ça va venir. Il faut surtout retenir les 70 premières minutes à Bayonne.
Ugo Mola a parlé d’un manque de caractère, est-ce que ça vous a piqué ?
Je pense que par moment, peut être qu’on a manqué de caractère, mais je pense aussi que dans le début de saison on en a quand même eu. On a une victoire à Clermont, on a cette victoire contre Castres qui était venu pour bien nous embêter, avec joli score. Après, c’est sur que ces deux matchs à l’extérieur ne sont pas bons. Cependant, ce n’est pas non plus alarmant. On a ce match pour se rattraper, enfin pour se rattraper… Je sais même pas si on parle de se rattraper. Mais on a ce match de dimanche qui va arriver contre les champions d’Europe et contre les finalistes du Top 14, on a hâte de jouer contre eux et de faire un bon match.
Dans le groupe, on est tous bien ensemble, tout se passe bien, donc il n’y a pas de raison. Les équipes ont le droit aussi de faire des beaux matchs en face de nous et c’est à nous de monter le curseur de l’agressivité quand il faut. Je crois qu’on a vu qu’on l’avait bien fait sur le premier match à Clermont. Après on a eu ce match à Montpellier où on est passé un peu à côté mais après tous les autres matchs, je trouvais quand même qu’il y avait du combat, que c’était bien. Il faut continuer comme ça.
Est-ce que vous avez l’impression que la marge d’écart se réduit avec les autres clubs ?
On n’est pas non plus beaucoup devant. On voit que la dernière finale s’est jouée en prolongations, que la finale contre La Rochelle, il y a trois ans, ça se jouait sur la dernière action et un exploit de Romain [Ntamack]. Donc. Donc toutes les équipes sont à 100%. Il y a beaucoup d’équipes qui peuvent gagner le Top 14 et qui peuvent rivaliser avec nous, ça c’est certain. Mais nous on doit jouer notre rugby encore mieux, mettre ce qu’on sait faire de mieux, de l’agressivité, et continuer à faire ce qu’on fait dans le rugby. Je pense qu’on va se trouver, à force.