Trois personnes ont été arrêtées, jeudi, pour des soupçons de préparation d' »attentat terroriste d’inspiration jihadiste à l’encontre d’hommes politiques ».
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Publié le 10/10/2025 20:41
Temps de lecture : 1min
Geert Wilders, candidat du PVV aux législatives néerlandaises, à La Haye, aux Pays-Bas, le 25 septembre 2025. (REMKO DE WAAL / ANP MAG / AFP)
Geert Wilders suspend sa campagne. Vendredi 10 octobre, le dirigeant d’extrême droite néerlandais a annoncé qu’il interrompait ses activités électorales en vue des législatives du 29 octobre aux Pays-Bas, après avoir appris qu’il avait également été la cible d’un attentat déjoué, qui visait également le Premier ministre belge, Bart De Wever.
Dans un message sur X, le candidat nationaliste a expliqué avoir été informé par l’agence de renseignement néerlandaise. « La NCTV ne prévoit pas de ‘menace résiduelle’ mais j’ai un mauvais pressentiment et je suspends donc toutes mes activités de campagne pour le moment », a-t-il ajouté.
Quelques heures plus tôt, Geert Wilders avait renoncé à la dernière minute à participer à un débat électoral diffusé à la radio néerlandaise. Il avait expliqué sa décision en mettant en avant des informations du média belge VTM Nieuws, selon lesquelles il faisait partie des personnalités politiques auxquelles des personnes arrêtées jeudi en Belgique projetaient de s’attaquer. D’après VTM Nieuws, la maire d’Anvers, Els van Doesburg, était aussi visée.
Le parti de Geert Wilders, le PVV, caracole en tête des sondages pour les législatives anticipées. Ce détracteur de l’islam et de l’immigration est régulièrement la cible de menaces de mort. Il est sous protection policière constante depuis 2004.