Publié le 10 oct. 2025 à 22:25
La hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en 2026 permettra au Kremlin de combler une partie d’un déficit budgétaire grandissante, au prix de difficultés économiques accrues pour les petites et moyennes entreprises, ainsi que les foyers russes.
Une petite mesure en apparence, qui risque de causer de lourds dégâts : la Russie prévoit une hausse de sa taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une option longtemps rejetée par le Kremlin, mais qui devient nécessaire pour financer son effort de guerre.
Combler les trous du budget
La principale cible de cette mesure impopulaire est le déficit budgétaire qui atteint des proportions dangereuses. Car si la loi budgétaire russe pour 2025 tablait à l’origine sur un déficit équivalent à 0,5 % du PIB, son ampleur a été réévaluée à 1,7 % du PIB dès avril, avant d’être à nouveau rehaussé en septembre selon Interfax : il doit désormais atteindre les 2,6 % du PIB, soit 60 milliards d’euros.
Si ce déficit est loin d’atteindre celui de pays comme la France, Moscou dispose de marges de manœuvre bien moins importantes, ne pouvant pas emprunter auprès de nombreuses banques en raison des sanctions.
Cette situation est une nouveauté pour le Kremlin : depuis le (…)