Ce mardi soir, le PSG a concédé le nul sur la pelouse de
Nantes dans le cadre de la 29e journée de Ligue 1 (1-1). Luis
Enrique n’a pas voulu accabler son équipe après sa prestation
moyenne.
Déjà champion de France, le
PSG a comme objectif de terminer la saison
invaincu en Ligue 1. Pour ce faire, Luis
Enrique avait décidé d’aligner une équipe très compétitive
avec le retour de nombreux cadres sur la pelouse de
Nantes ce mardi soir, à une semaine de la
demi-finale aller de la Ligue des champions contre
Arsenal. Dans un match moyen, le
PSG avait tout de même réussi à ouvrir le score
grâce à Vitinha. Mais en toute fin de match, le
club de la capitale s’est relâché et a concédé l’égalisation
nantaise (1-1). Présent en conférence de presse, le coach
parisien, dans des propos relayés par Le Parisien, a
évoqué ce nul avant de se projeter sur la rencontre contre les
Anglais.
Le manque de
contrôle du PSG ?
« De qui ? De nous ? Je n’ai vu que du
contrôle, tout le temps. Que me demandez-vous ? C’est un
adversaire qui a essayé de jouer. Ils ont deux très bons
attaquants. On a joué contre un bloc bas. Je ne sais pas de quel
match vous me parlez. »
On peut préparer
convenablement un match de Ligue des champions avec des adversaires
avec un tel niveau d’écart ?
« Il faudrait savoir quel Arsenal on
va affronter. S’ils marquent vite, ils seront peut-être en bloc bas
après. Au début, ils vont davantage presser a priori. On
s’adaptera. Ici, on a manqué de mouvements sans ballon en début de
match. On a changé les choses, on a plus pénétré le camp adverse
sans le ballon. Sur la fin, on a mieux contrôlé. On a commis une
erreur, par approximation. Nantes a bien résisté.
Gonçalo Ramos aurait pu nous faire gagner. C’est
un jour particulier. On bat un record exceptionnel, détenu par le grand AC
Milan. Je voudrais féliciter Christophe
Galtier, qui débuté cette série. Bravo à mes
joueurs ! Il faut de la chance pour réussir ce genre de
records. »
Ne pas
avoir de blessés et distribuer les temps de jeu, est-ce essentiel
pour vous ?
« Il reste un mois de
compétition. Je ne compte pas la Coupe du monde des
clubs qui appartient à la prochaine saison pour moi. On
essaie de gérer les temps de jeu. Il faut pour se préparer faire
des matchs et les gagner. On cherche à trouver la meilleure formule
pour arriver en forme en finale de la Coupe de
France et en Ligue des
champions. »
Aimez-vous jouer contre les blocs bas ou des équipes qui
pressent ?
« Peu importe. Tout dépend de l’adversaire. Le
PSG se doit d’être prêt face à toutes les
situations. On est bon quel que soit le scénario.
Nantes nous aura posé des problèmes à l’aller
comme au retour et on aura manqué de contrôle sur une action, celle
de l’égalisation. »
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Un Dembélé
contrarié en ce moment ?
« Je ne sais pas. Vous vous faites des films parfois.
Chacun gère ses émotions comme il le veut, le peut et sait le
faire. Je veux les amener ensemble vers l’objectif. On arrive plein
d’espoirs vers les matchs qu’il nous reste, les objectifs à
accomplir. »