Il y a vingt ans, à la place des bâtiments d’une ancienne base américaine, la famille Meige lançait un pari en forêt de Haye : créer un complexe de loisirs où les enfants s’amusent sans écrans, et où les parents reviennent avec autant de plaisir que leurs gamins. Aujourd’hui, la Forêt de Goupil souffle déjà ses 20 bougies, et Julie Meige, employée, voit les générations défiler.
« J’ai des parents qui me disent qu’ils venaient étant petits et qui ramènent leurs enfants. » Pendant qu’elle raconte ça, Paul, son fils de 3 ans, slalome déjà entre les mini-karts et les trampolines. La relève est assurée.
Pas de tablettes
La Forêt de Goupil mise sur une recette simple : du fun, des structures géantes, du mini-golf, des piscines à balles, un laser game, des trampolines… et zéro écran envahissant. « On regarde ce que font les autres évidemment, on va dans les salons, on reste à la pointe, mais on est contre la surenchère numérique », insiste Julie Meige.
Pas question de transformer les toboggans en tablettes. « Les familles viennent ici pour que leurs enfants décrochent, pas pour les scotcher à un autre écran. » Et le message passe : les parents accrochent, les grands-parents reviennent et les enfants ne veulent plus repartir.
Quand la météo fait grise mine, la Forêt de Goupil devient une vraie valeur refuge. Avec ses 7 500 m2 , le parc offre une alternative bienvenue aux familles, et pas seulement locales. Bien desservi, il attire aussi de nombreux Vosgiens par exemple. Résultat : jusqu’à 20 anniversaires peuvent y être célébrés chaque jour en période de forte affluence. Et ça fait du boulot.
Pour que tout fonctionne, tout le monde met la main à la pâte. Pas de poste figé : chaque membre de la famille passe de l’accueil à l’animation, en passant par la maintenance, le bar… ou même le costume de Goupil.
Et la fête ne s’arrête pas : Halloween approche, avec ses animations incontournables, un des temps forts du parc.