La dix-septième édition du festival dédié au cinéma jeune public a commencé vendredi soir, à Nouméa, par la traditionnelle séance en plein air. Le long-métrage d’animation « Migration » ouvre une longue semaine de festivités, de projections et de spectacles, ensuite décentralisés ailleurs en Calédonie.
Lancement réussi, malgré le vent qui a soufflé sur le parc urbain de Sainte-Marie. Le festival La Première séance a débuté vendredi soir, à Nouméa, par la projection du film Migration, devant un demi-millier de spectateurs installés en plein air.
Au grand plaisir d’Evelyne, quatre ans, qui aime « les canards ». Comme ces canards migrateurs dont les aventures remplissent l’écran itinérant. Leur périple vers la Jamaïque, en passant par New York, a de quoi faire rêver Benoît. Le garçon de onze ans a été séduit par « le fait qu’ils s’ouvrent au monde, et l’envie d’explorer ».
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Pour l’association Jeunes et toiles, le film s’est imposé naturellement. C’est ce qu’explique Hélène Singer, déléguée générale du festival : « On avait la chance de connaître un Calédonien qui a travaillé sur le film. » Avant le début de la séance, David Minguez a raconté comment il a animé des personnages de ce long-métrage, au sein du studio Illumination. Puis il est parti reprendre sa « journée » de travail – en horaires décalés, de façon à échanger avec son équipe parisienne.
Autre raison de programmer Migration : « On choisit toujours un film familial pour l’ouverture, insiste Hélène Singer. On sait qu’on a des familles des tout-petits aux plus âgés, et ce n’est pas facile de trouver un film qui va parler à tout le monde. »
Pari réussi, petits et grands semblent conquis. À l’image de Marie-Hélène, présente avec sa fille et son conjoint. La petite famille commence les vacances d’octobre en beauté : « C’est magnifique d’être là ce soir, devant l’écran, à regarder avec les enfants le cinéma. »