Samedi 26 avril, une marche des fiertés lesbiennes est prévue au départ de la place Louis-Pradel (Lyon 1er), à partir de 14 heures. Une mobilisation contre la lesbophobie et pour le droit au logement.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Lyon,
abonnez-vous.

Marie Allenou

Publié le 22 avril 2025  ·  

Imprimé le 23 avril 2025 à 04h15  ·  

1 minute

Depuis 2021, une marche pour les fiertés lesbiennes est organisée chaque année à Lyon, en complément de la traditionnelle Marche des fiertés LGBTI+. Cette année 2025, elle se tiendra le samedi 26 avril, place Louis Pradel (Lyon 1er), à partir de 14 heures.

La mobilisation, organisée par la collective « Lesbiennes contre le patriarcat », a pour but de mettre en lumière les problématiques et discriminations spécifiques qui visent les lesbiennes et bisexuelles. « Nous exigeons plus que d’être simplement vues, entendues ou représentées : nous voulons (…) nous battre pour nos droits et contre la lesbophobie structurelle », indique l’appel à la manifestation.

Lire aussi sur Rue89Lyon

À Lyon, l’extrême droite attaque la manifestation pour la fierté lesbienne

Une marche des fiertés lesbiennes pour le droit au logement à Lyon

Chaque année, Lesbiennes contre le patriarcat ajoute un autre mot d’ordre à ses revendications. Après une manifestation 2024 en solidarité aux personnes transgenres, la collective a choisi la question du droit au logement pour ce samedi 26 avril. L’évènement est co-porté par le collectif Solidarité femmes à la rue.

Lire aussi sur Rue89Lyon

Derrière les tentes, les multiples visages des sans-abri du camp de Jean-Macé

Fin de la trêve hivernale : trois tentatives de squats et autant d’expulsions à Lyon

« Après, on va où ? » : À Lyon, l’avenir des occupants de l’école Gilibert en suspens

« On n’a plus rien » : après l’incendie du squat de Caluire, le retour à la rue

« Alors que le droit au logement est reconnu dans la loi, de nombreuses personnes sont encore en situation de vulnérabilité extrême. Parmi elles, des lesbiennes, des personnes transgenres, qui doivent faire face à la double peine de la précarité et des discriminations », écrivent-elles dans un communiqué. L’appel dénonce aussi la « violente répression, les suppressions ou diminution de subventions et les expulsions de squat ».