De toute évidence, l’entreprise américaine X pense beaucoup de mal des juges et des régulateurs du reste du monde. Son équipe des «affaires gouvernementales internationales», chargée des relations avec les pouvoirs publics étrangers, s’emploie depuis des mois à le signifier par de longs messages sur le réseau social, parfois fort peu diplomatiques. Avec une acrimonie manifeste envers l’Union européenne et certains de ses Etats membres.
Qu’il semble loin le temps où, malgré les frictions et les sorties de route d’Elon Musk, la multinationale californienne se disait «déterminée à se conformer» au Digital Services Act (DSA), le règlement sur les services numériques en vigueur dans l’UE, qui renforce les obligations des «très grandes plateformes» en matière de transparence et de lutte contre les contenus illégaux. C’était en décembre 2023 ; la Commission européenne venait d’ouvrir