«Un peu déçu» dans le final de la course, le jeune Français, qui disputait le premier Monument de sa carrière, retient tout de même beaucoup de positif.

Le verre à moitié plein. Paul Seixas était «un peu déçu» d’avoir «pété tout seul» dans la dernière ascension du Tour de Lombardie tout en reconnaissant que terminer septième, un excellent résultat pour un si jeune coureur, était «déjà très bien». Le phénomène français de 19 ans a estimé avoir «fait avec les armes du jour» pour décrocher un Top 10 dès sa première participation à un Monument, l’une des cinq classiques les plus prestigieuses et les plus difficiles du calendrier.

«J’ai senti que les jambes étaient peut-être un peu moins bien que la semaine dernière, peut-être c’est la distance, il y avait un gros rythme», a souligné le coureur de Decathlon-AG2R La Mondiale, médaillé de bronze à l’Euro dimanche dernier. Il regrettait surtout de s’être fait «piéger dans la descente» menant au pied du Passo di Ganda, la dernière difficulté du jour. «Ça frottait beaucoup pour le placement, je me suis fait enfermer et l’effort que j’ai dû faire pour remonter m’a coûté».


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Il a payé cet effort dans le col peu après l’attaque victorieuse de Tadej Pogacar, à environ 38 km de l’arrivée, alors qu’il faisait partie du groupe de favoris de six coureurs. «Je suis un peu déçu d’avoir pété tout seul parce que j’étais un peu KO dans la descente. Après, j’ai été rattrapé par un bon petit groupe et j’ai réussi à me refaire la cerise pour le final. À la fin, je me suis arraché et j’ai tout donné pour faire le meilleur résultat» possible, a-t-il expliqué.

«Content de finir sur une bonne note»

Au final, le champion du monde juniors du contre-la-montre en 2024, passé directement chez les pros cette saison, a quand même estimé que «septième, c’est déjà très bien». «C’est une très belle manière de finir la saison. J’ai passé un petit cap physique mais aussi mental où je me dis que j’ai ma place. Je suis content de finir sur une bonne note.»

En avance sur tous les temps de passage, le Lyonnais a réussi une saison au-delà de toutes les espérances avec aussi une huitième place au Critérium du Dauphiné, une victoire dans le Tour de l’Avenir, le Tour de France des espoirs, une treizième place aux Championnats du monde et une médaille de bronze aux Championnats d’Europe.

Il doit disputer en 2026 son premier grand Tour qui sera, peut-être le Tour de France, qu’aucun Français n’a réussi à gagner depuis Bernard Hinault en 1985.