verdict – Ces « survivalistes », dont un militant anti-Pass sanitaire durant le Covid-19, ont écopé de prison ferme ou avec sursis pour non-déclaration d’armes

A Saint-Etienne, le tribunal correctionnel vient de rendre son verdict contre trois « survivalistes ». Ils ont été condamnés mardi à des peines de prison ferme ou avec sursis par pour non-déclaration d’armes.

La peine la plus lourde de 42 mois de prison, dont 24 avec sursis, a été prononcée contre un homme de 35 ans gérant un magasin de matériel « outdoor » et paramilitaire.

Des tirs dans le massif du Pilat

Ce militant anti-Pass sanitaire durant le Covid-19 avait fait l’acquisition de plusieurs armes de guerre pour le compte d’un jeune chef d’entreprise au domicile duquel a été découverte une base de vie, avec un stock de vivres et de médicaments, ainsi que du matériel médical et chirurgical. Se présentant comme un collectionneur, cet homme de 26 ans a reconnu avoir effectué du tir dans le massif du Pilat avec les fusils d’assaut et de précision dans lesquels il avait investi environ 30.000 euros avec les munitions. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende.

Troisième membre du groupe, une infirmière de 52 ans qui détenait deux fusils non déclarés et plus de 3.000 cartouches, a affirmé avoir rompu avec les milieux d’extrême droite qu’elle avait fréquentés dans le passé. Elle écope de six mois de prison avec sursis.

Une vive émotion lors de l’interpellation

L’interpellation des trois comparses, décrits par une source proche de l’enquête de « pieds nickelés du survivalisme » avait suscité une vive émotion dans le massif du Pilat le 18 octobre(…)

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