Comment cela fonctionne concrètement ? À chaque passage d’une frontière extérieure, le système enregistrera le nom, le type de document de voyage, les empreintes digitales, une image faciale, ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie, dans le respect des droits fondamentaux et de la protection des données, selon la Commission européenne. Les refus d’entrée seront également enregistrés.

Ces nouveaux contrôles concerneront les ressortissants de pays tiers, qu’ils soient titulaires d’un visa de court séjour ou exemptés de visa pour venir dans les pays européens utilisant l’EES. Les Belges ne sont donc pas concernés. En revanche, les données d’un citoyen américain, britannique ou chinois seront enregistrées car ils ne possèdent pas la nationalité d’un pays participant à l’EES.

Mais des exceptions à cet enregistrement automatique sont prévues, toutes détaillées sur le site officiel dédié de l’Union. Parmi elles, on peut notamment citer les ressortissants chypriotes ou irlandais, dont les pays ne participent pourtant pas à l’ESS, ou encore les personnes titulaires d’une carte de séjour et proches parents d’un citoyen de l’Union européenne.