Ce n’est pas la première fois que l’escalier de la montée de la Grande-Côte, dans sa partie la plus haute, se retrouve tagué d’un gigantesque drapeau palestinien, symbole du soutien au peuple palestinien. Il avait déjà été recouvert d’une autre peinture bleu blanc rouge. Puis le tout avait été nettoyé.

Celui-ci aussi devrait disparaître du paysage. La mairie du 1er arrondissement intervient dès que la demande au service de détagage est déposée. C’est ce que rappelait en 2023, la maire du 1er arrondissement, Yasmine Bouagga, prise à partie, à l’époque, en raison de la multiplication des inscriptions et autres graffitis dans ce quartier historique. « Le nettoiement des tags sur les bâtiments publics, qui incombe à la Ville, se chiffre en millions d’euros », rappelait-elle.

Un nouvel escalier peint

Ce n’est pas la première fois que les escaliers de la Croix-Rousse sont pris pour supports aux revendications. Il y a quelques mois, l’escalier Pouteau, dans sa partie haute, avait été recouvert d’une inscription géante du mouvement d’extrême gauche, la jeune garde. Il avait été rapidement effacé. Depuis, le lieu a été identifié pour devenir un nouvel escalier peint de la Croix-Rousse. Une fresque participative réalisée avec l’artiste et illustratrice lyonnaise, Romane Bonsoir l’embellit dans la continuité du ton donné à la volée de marches juste en dessous.