Alors que la saison hivernale s’installe, les virus respiratoires refont surface. La grippe retrouve ses niveaux d’avant-Covid, aux côtés du Covid et du virus de la bronchiolite. Les autorités sanitaires rappellent l’importance de la vaccination, surtout pour les plus fragiles.
Chaque année, la grippe revient entre octobre et mars. Après un recul durant la pandémie, les chiffres repartent à la hausse. La saison dernière, le pic avait atteint 3114 cas fin janvier, contre zéro en 2021, au plus fort des gestes barrières.
« Pour la grippe, on revient clairement aux niveaux d’avant-Covid », constate dans le 19h30 Beryl Mazel-Sanchez, responsable du Centre national de référence de l’Influenza. Selon elle, la levée des précautions sanitaires et la réapparition du virus expliquent cette reprise: « Il n’y a plus de gestes barrières, et le virus reprend sa place. Nous allons devoir cohabiter avec trois virus majeurs: la grippe, le VRS et le Covid », ajoute-t-elle.
>> Revoir aussi dans le 19h30 les précisions de Pascal Jeannerat : 
Ces trois virus, grippe, Covid-19 et le VRS, qui est responsable de la bronchiolite, ne circulent pas forcément en même temps, comme l’a montré la saison passée. Mais leur succession fragilise le système de santé, d’où l’importance, selon les experts, de la prévention vaccinale.
« Le vaccin prévient les formes graves », insiste Beryl Mazel-Sanchez. Elle rappelle que « tous ces virus respiratoires pénètrent par le nez et infectent les voies supérieures », causant des symptômes bénins tant qu’ils restent localisés.
« Mais s’ils descendent dans les poumons, ils peuvent provoquer des maladies beaucoup plus graves, pouvant mener à une hospitalisation ou un décès. Le vaccin empêche cette progression », précise-t-elle.
La campagne de vaccination contre la grippe démarre mi-octobre. Elle est recommandée pour les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes vulnérables et celles souffrant de pathologies chroniques.
Reportage TV: Inès Moubachir
Adaptation web: ther