Quand il jette un œil dans le rétroviseur, le journaliste à la Revue du vin de France, Alexis Goujard, note une réelle amélioration de la production francilienne. « Il y a cinq ou six ans, il y avait surtout des domaines associatifs, pointe le spécialiste. Le côté festif des vendanges l’emportait sur la vinification. Les volumes, assez faibles, étaient pour ainsi dire presque produits à but non lucratif. »

Mais l’envie de produire des vins de qualité a rapidement émergé. « Tout a changé avec l’arrivée des domaines de la Bouche du Roi dans les Yvelines et des Coteaux du Montguichet en Seine-et-Marne (lire par ailleurs), note le journaliste. Ils ont prêté une grande attention au choix des cépages et ont immédiatement eu la volonté de créer des vins ambitieux et pérennes. »