RÉCIT – L’Autriche a suspendu le dispositif au printemps, entraînant dans son sillage la Belgique, le Portugal, l’Allemagne. Hors de l’UE, c’est aussi le cas du Royaume-Uni.
À mesure que les partis anti-immigration progressent dans les urnes, leurs mots – «capacité d’accueil», «menace», «submersion» – sont repris par un nombre grandissant de dirigeants européens. Des mots qui, parfois, deviennent des actes. Ainsi plusieurs nations du Vieux continent, indifféremment dirigées par la droite, la gauche ou le centre, se sont récemment attaquées au regroupement familial. Quitte à se mettre en porte-à-faux avec le droit de l’Union européenne ou les traités internationaux.
Dernier exemple en date, le Royaume-Uni, dont le premier ministre Keir Starmer a annoncé le 2 octobre la suppression du dispositif. Le pays continuera à accueillir les «véritables réfugiés fuyant les persécutions», mais il n’y aura plus de «ticket gagnant pour s’établir», a prévenu Starmer. Concrètement, les réfugiés ne bénéficieront plus automatiquement de cette procédure par laquelle un étranger extra-européen détenteur d’un titre de séjour peut faire venir des membres de sa famille, son conjoint…
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