Louane a entamé sa tournée « Solo » qui compte 32 dates à travers la France. Seule sur scène, entourée de son piano et de quelques machines, la chanteuse qui sera le 17 octobre prochain au Zénith Sud, mise sur une formule intime et authentique. Heureuse du succès des premiers concerts, elle promet un spectacle équilibré, centré sur le partage avec le public et les titres phares de son dernier album, dont Solo et Chien.
Votre tournée, qui compte 32 dates à travers la France, vient de débuter. Comment vous sentez-vous ?
Pour l’instant, ça se passe hyper bien. Je touche du bois pour que ça continue comme ça ! Je suis très heureuse de ce qu’on a commencé à mettre en place sur la tournée. Franchement, c’est top !
Ça vous apporte quoi ?
Tellement de bonheur, de joie, et surtout énormément de partage. C’est un peu la concrétisation de ce pour quoi je fais de la musique.
Vous êtes seule sur scène, avec le piano et quelques machines. Ça crée une relation encore plus directe avec le public, même dans des zéniths, qui sont de grandes salles ?
Oui, ça apporte une vraie forme d’intimité. On a beaucoup réfléchi à la façon de construire le show pour garder cette proximité malgré la taille des salles, pour que ça ne paraisse pas vide. Il y a des moments très intimistes, plus piano-voix ou guitare-voix, qui permettent justement cet échange. Et en même temps, on a voulu en faire un vrai show de zénith, parce que c’est nécessaire dans des salles de cette ampleur. On a trouvé un bon équilibre entre les deux.
Il vous arrive d’expliquer les appareils dont vous vous servez. C’est presque un concert pédagogique.
Alors ça, je ne le fais plus. Je le faisais sur la tournée précédente, j’expliquais un peu les choses. Mais maintenant, ce n’est plus nécessaire, car on a de la vidéo : c’est filmé, donc on peut montrer plutôt qu’expliquer. On a créé une scénographie assez particulière, avec ma propre scène, ce qui nous permet de montrer au public ce qu’on veut, quand on veut. Mais c’est vrai que dans les concerts d’avant, comme c’était des salles plus petites, il y avait un côté plus pédagogique.
Vous avez déjà dit que la musique était une forme de thérapie pour vous. Qu’est-ce que vous a apporté cet album Solo ?
Il m’a apporté beaucoup de joie et de bonheur, parce que c’est un album qui me ressemble énormément et qui m’a fait du bien à écrire. Et maintenant, grâce à la tournée, il m’apporte le partage et la rencontre avec les gens. Et ça, c’est ce que j’ai de plus précieux.
Le titre Solo fait aussi référence à l’escalade en solo, sans cordes. Vous puisez dans cette métaphore ?
Oui, c’est drôle parce que la chanson Solo, qui donne son titre à l’album, parle justement du fait que je ne suis pas « seule » dans ma vie aujourd’hui. Mais en même temps, je n’ai aucun problème à être seule avec moi-même à certains moments. Et on a trouvé ça intéressant de garder ce titre pour la tournée aussi, parce que ça fait quelques années maintenant que je suis seule sur scène. Ça faisait sens d’en parler au public.
Vous semblez vraiment apprécier cette solitude sur scène.
C’est vrai. Même si je ne pense pas que je le ferai toute ma vie, on ne va pas se mentir. Mais en ce moment, c’est quelque chose qui me plaît beaucoup.
Quel morceau de Solo avez-vous le plus hâte de chanter sur scène ?
Justement Solo. C’est l’intro du concert, et c’est un de mes moments préférés.
On imagine que vous chanterez aussi Chien, qui fait beaucoup parler. Allez-vous glisser des éléments du futur album ?
Il n’y aura que Chien pour l’instant. Très honnêtement, l’album n’est pas encore terminé. J’avance petit à petit et je ne veux pas me mettre de pression sur une date de sortie. J’avais très envie de sortir Chien rapidement, car je l’ai écrite en juin, donc c’est assez récent. J’aimais tellement ce titre que j’avais hâte de le partager. Mais je ne veux pas me précipiter. D’autres titres sortiront sans doute avant l’album. Et je suis très heureuse d’avoir une équipe qui me fait confiance et de pouvoir avancer à mon rythme. C’est un luxe dans ce métier, et j’en suis très reconnaissante.
Il n’y aura pas de chiens sur scène, comme dans le clip ?
(Rires.) Non, on est d’accord ! Et puis c’est dangereux, les concerts pour les chiens. Ce n’est pas du tout adapté à leurs petites oreilles ni à leur corps.
Vous avez plus de douze ans de carrière. Cela veut dire beaucoup de fans fidèles. Comment décririez-vous votre lien avec le public ?
C’est très particulier, très fort. Tellement fort que c’est difficile à décrire. C’est énormément d’amour, de confiance, d’échanges et de partage.
Un film en préparation
Vous avez un César du meilleur espoir, mais on vous voit peu au cinéma. Votre priorité, c’est vraiment la musique ?
Oui, complètement. C’est la seule raison. Je prends toujours le temps de faire des choix en musique, et je pense que c’est assez réfléchi. En revanche, je fais pas mal de doublages, parce que j’adore ça, et que c’est forcément moins engageant que trois mois de tournage.
Y a-t-il un projet de réalisateur qui pourrait vous faire trouver une place dans votre planning chargé ?
Oui, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment.
Donc ça va arriver ?
C’est possible. (Sourire.)
Quels souvenirs gardez-vous de vos précédents passages à Montpellier ?
J’adore Montpellier. J’y suis venue plusieurs fois, aussi dans ma vie perso, et je suis très contente d’y rejouer la semaine prochaine. Je m’y suis toujours sentie bien. Mon fiancé connaît très bien la ville, il y a travaillé quelques années. Donc j’ai vraiment hâte d’y retourner.
Vous connaissez quelques lieux en ville ?
Un peu, mais moins bien que lui. C’est souvent lui qui me fait découvrir la ville quand on y va.
Vendredi 17 octobre à 20 h. Zénith Sud, 2 733 avenue Albert Einstein, Montpellier. Tarif : de 32 à 69 €.