Par
Laurent Fortin
Publié le
12 oct. 2025 à 10h06
Faisant fi des polémiques concernant le site d’implantation du futur lycée public de Vertou, jugé trop impactant sur son environnement selon plusieurs collectifs, le conseil régional est venu rappeler sur place, en cette rentrée, que le lycée public ouvrirait bien sur le site du Mandon, en bord de Sèvre, en 2030.
L’établissement de 900 places dont les deux tiers en général et technologique, 210 en filière professionnelle pour des CAP équipier polyvalent du commerce et des Bacs pro systèmes numériques et métiers du commerce et de la vente) et 60 en BTS systèmes numériques pour former des métiers à la cybersécurité, ouvrira en 2030
André Martin, vice-président en charge des lycées et de la formation initiale
L’investissement atteindra 52 millions d’euros. Une telle infrastructure nécessitera des équipements connexes. Gestionnaire de la voirie autour de l’établissement, Nantes métropole en a bien conscience. C’est pourquoi, avant l’été, la collectivité a débloqué 14,5 millions d’euros. Ce montant servira à réaliser le parvis mais aussi à sécuriser et à végétaliser le boulevard Guichet Sereix, aujourd’hui très large et propice à des vitesses excessives, et à construire une passerelle en marge du Pont du chêne.
Pour ce projet d’un montant autour de 6 millions, deux franchissements de la Sèvre piétons-vélos seront créés de part et d’autre du pont actuel. Proches, mais désolidarisés de l’ouvrage. Il reste encore des études à réaliser, notamment environnementales
Le maire, Rodolphe Amailland
Pour le boulevard, une piste cyclable de 1,8 km sera créée.
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3 millions d’euros pour le parc du Loiry
Dans le même temps, la ville prévoit le réaménagement du parc du Loiry. Et notamment son plan d’eau, un bassin artificiel datant du milieu du siècle dernier. Autour de ce dernier, de nombreux lieux pour se reposer et admirer le site comme une pelouse ensoleillée, un théâtre et même une plage de sable, au cas où l’endroit autoriserait un jour la baignade.
Le site sera aussi propice à la promenade : un chemin l’entourera et sera jalonné d’un ponton pour surplomber la rivière. Des terrains de pétanque et de beach-volley compléteront les activités de canoë-kayak pour un investissement total de 3 millions d’euros.
L’aménagement a programmé une renaturation d’une partie du parc actuel. Les parkings d’une surface de 1,5 hectare – sur les 13 hectares de l’ensemble – seront désimperméabilisés.
Le maire, Rodolphe Amailland.
Un élu qui annonçait, toujours sur le plan environnemental, la création d’une chaufferie centrale près du futur campus sportif. Un outil économe en énergie capable de chauffer plusieurs bâtiments, dont les deux collèges (Saint-Blaise et Jean-Monnet). Avec l’arrivée du lycée, ce sera tout un ensemble de la ville qui sera transformé.
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