Le 7 octobre a été un véritable tournant dans la vie d’Arthur.
Après sa prise de position concernant les otages du Hamas et
la politique de Benjamin Netanyahu, l’animateur de
59 ans a été contraint de placer
sa famille sous escorte policière 24h/24. Pire
encore, de nombreuses personnalités du show-business ont pris leur
distance le concernant.
Le samedi 11 octobre dernier, Arthur était l’invité de
Léa Salamé dans Quelle Epoque pour
son livre, J’ai perdu un bédouin dans
Paris. Une occasion pour lui de revenir sur « le
silence » de ceux qu’il considérait comme ses amis. Mais surtout
d’expliquer ses sentiments et sa position face à cet
« abandon« .
Arthur : « pas de la rancœur »
Sur le plateau de
Quelle Epoque, Arthur a confié
l’amertume de ce moment d’abandon qu’il a ressenti. « Au moment
où on avait envie qu’on nous prenne dans nos bras et qu’on nous
dise : « On est là ! », il y a une espèce de silence. Est-ce que
c’était de la pudeur ? Est-ce
que c’était de la lâcheté
? », a confié l’animateur et producteur de
TF1.
Evoquant le contenu de son livre dans lequel il cherchait des
réponses sur l’absence de ses amis, il souligne : « C’est pas
une rancœur ». « De quel droit j’en voudrais aux
artistes », poursuit-il avant de souligner : « J’étais
juste en colère ! ». Une
colère justifiée par le fait que « ses amis du métier »
étaient bien présents dans ses émissions pour faire leur promo,
mais n’étaient pas là pour le soutenir.
Arthur : aucune prise de parole sur les
otages
Dans son élan, le partenaire de
Mareva Galanter a expliqué la raison de sa colère contre « les
artistes ». « J’étais juste en colère, parce que l’empathie n’a
pas de drapeau, c’est-à-dire, là où j’en voulais aux artistes,
c’était de dire : « Cessez le feu à
Gaza« , toute l’année et jamais :
« libérez les otages« »,
a-t-il confié en soulignant : » Qu’est-ce qui empêche de dire :
« libérez les otages » et « Cessez le feu » en même temps
? ».
D’après lui, certains de ces artistes auraient d’autres raisons
de le boycotter. « Oui. J’ai des artistes qui m’ont appelé cette
semaine pour me dire : Je ne peux pas venir faire ton émission, car
si je viens faire ton émission, je reçois des
menaces de mort« , a-t-il ajouté.