Le montant de l’encours de la dette nette de la Ville de Saint-Étienne était, en 2014, de 358 millions d’euros. En 2020, de 263 millions d’euros et en 2024 de 224 millions d’euros.
Le cabinet indépendant Localnova travaillant sur la situation financière des communes françaises sur la période 2020/2024 vient d’adresser aux maires le rapport de notation de leur ville.
La notation financière est appréciée de D (situation financière avec défaut structurel, notée 1/20) à 3A (situation financière excellente, notée 20/20).
La note de la Ville de Saint-Étienne est passée, entre 2020 et 2024, de « 2A – » à « 2A + », soit de 17/20 à 19/20 qualifiant « la situation financière de très bonne avec une évolution favorable », selon l’agence de notation Localnova, qui a réalisé son étude en s’appuyant sur 35 ratios financiers classés en six rubriques : fonctionnement, épargne, équipement, fiscalité, endettement, notation globale.
« Une base financière saine et solide »
« Le travail que nous menons depuis 2014 sur les finances publiques de la Ville de Saint-Étienne, avec Nora Berroukeche, adjointe aux finances et l’ensemble de l’équipe municipale, porte ses fruits. Je m’en réjouis pour Saint-Étienne. Pour la première fois depuis de très nombreuses années, la Ville ne figure plus en haut du classement des villes les plus endettées, ni des plus imposées », se félicite, dans un communiqué, Gaël Perdriau qui note que la fragilité liée aux emprunts toxiques a été totalement résorbée en 2021 « grâce aux efforts de Maurice Vincent (maire de Saint-Étienne de 2008 à 2014 NDLR) et de notre municipalité ».
« Cette bonne santé financière de la Ville de Saint-Étienne permet de construire un budget avec des fondations solides pour conduire des politiques publiques fortes, au bénéfice de nos concitoyens et de l’attractivité de Saint-Étienne, tout en préparant l’avenir avec sérénité », ajoute le maire.
« À six mois des élections municipales, cette notation financière permettra à tous les candidats de présenter leur projet sur une base financière saine et solide », conclut Gaël Perdriau.