Le Galaxy Z Flip 7, le Honor Magic V5, la nouvelle famille des Google Pixel 10 et enfin les derniers iPhone 17. Avec tous ces smartphones haut de gamme qui s’enchaînent depuis trois mois, trouver un produit avec un bon rapport qualité-prix en cette rentrée est un vrai défi. Pourtant, juste avant l’été, Poco a discrètement lancé son nouveau F7.

Après avoir exploré le haut de gamme avec le F7 Ultra et un milieu de gamme musclé avec le F7 Pro, la marque revient à ce qu’elle sait faire le mieux. Proposer un smartphone milieu de gamme puissant et autonome, avec un prix bien placé sous la barre des 500 euros.

Alors que j’utilisais un Pixel 9a depuis avril, une gamme dont la polyvalence m’a toujours impressionné, je me suis laissé tenter par le Poco F7. J’ai donc passé tout l’été avec lui. Voyons si j’ai bien fait.

Prix et disponibilité du Poco F7

Le Poco F7 a été lancé fin juin 2025 en deux configurations. Une première à 12/256 Go pour 450 euros et une seoncde à 12/512 Go pour 500 euros. Notons également que le smartphone est disponible en noirn en blanc et dans une version limitée “Cyber Silver”.

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Design, une allure moderne qui ne plaira pas à tous le monde

Petit chanceux que je suis, j’ai pu tester la version “Cyber Silver” du Poco F7. Si les modèles noir et blanc jouent eux aussi sur un dos bicolore partagé entre une zone brillante et une mate, cette édition Silver pousse davantage le style avec des motifs géométriques qui rappellent l’univers gaming.

Poco F7 test trois mois Pixel 9a design© Presse-citron

Le bloc photo ovale se sépare élégamment en deux par une touche de vert, un détail plutôt réussi. Toutefois, cette surface est assez sensible aux traces de doigts.

Le bloc photo ovale se sépare élégamment en deux par une touche de vert, un détail plutôt réussi. Toutefois, cette surface est assez sensible aux traces de doigts préhension© Presse-citron

Le cadre en aluminium a l’air solide et rassure, tandis que les bords plats et les angles arrondis facilitent la prise en main. Et ce, malgré des dimensions assez généreuses, soit 163,1 x 77,9 x 8,2 mm pour 215 grammes. Le gabarit est imposant, mais la répartition du poids reste maîtrisée.

Le bloc photo ovale se sépare élégamment en deux par une touche de vert, un détail plutôt réussi. Toutefois, cette surface est assez sensible aux traces de doigts connectique© Presse-citron

Enfin, pour protéger la dalle, Poco a opté pour un verre Gorilla Glass 7i de Corning, un choix assez classique. Tout comme le Google Pixel 9a, le Poco F7 dispose d’une certification IP68, ce qui le rend résistant à la poussière et à une immersion dans l’eau jusqu’à 1,5 mètre de profondeur pendant 30 minutes.

Écran, une immersion délicieuse

Avec sa généreuse dalle AMOLED de 6,83 pouces, le Poco F7 fait clairement partie des grands smartphones de 2025. En plus d’une excellente définition (2772 x 1280 pixels) et d’une confortable densité de 447 points par pouce, le smartphone se distingue par des bordures extrêmement fines. Ce qui maximise l’immersion, notamment en mode paysage pour les jeux ou la vidéo.

Le bloc photo ovale se sépare élégamment en deux par une touche de vert, un détail plutôt réussi. Toutefois, cette surface est assez sensible aux traces de doigts écran luminosité© Presse-citron

Bien qu’il monte jusqu’à 120 Hz, le taux de rafraîchissement ne s’ajuste pas de manière dynamique. Il bascule entre 60 Hz et son maximum. Ce qui n’est en soi pas une infamie. Mon Google Pixel 9a ne profite pas non plus de la technologie LTPO. Et en plus, son écran est bien plus petit, 6,1 pouces.

Pour la colorimétrie, Poco fait du Poco. En sortie d’usine, les couleurs sont un peu froides. Il est donc nécessaire de les rendre un peu plus naturelles directement sur la roue chromatique. Pour cela, nous vous conseillons de déplacer le curseur vers des tons plus chauds comme les composantes jaune et rouge.

Le bloc photo ovale se sépare élégamment en deux par une touche de vert, un détail plutôt réussi. Toutefois, cette surface est assez sensible aux traces de doigts écran luminosité et reflets© Presse-citron

Question luminosité, rien à redire. Avec 1700 nits en mode automatique et un pic HDR à 3200 nits, il m’a été tout à fait possible de l’utiliser au bord d’une piscine cet été. Petit hic, les reflets sont de la partie. Il faut donc veiller à ne pas être en plein soleil direct ou sous un mauvais angle pour conserver un bon confort de lecture.

Performances, le plus puissant des smartphones à moins de 500 euros

Quel est le point commun et la grosse différence entre le Nothing Phone (3) et le Poco F7 ? Ils sont tous les deux propulsés par la puce Snapdragon 8s Gen 4, mais le smartphone de Poco affiche un prix de lancement environ 350 euros moins cher. Vous avez bien lu ! Le Poco F7 se pare d’une puce haut de gamme, certainement la plus puissante derrière l’indétrônable Snapdragon 8 Elite.

Le bloc photo ovale se sépare élégamment en deux par une touche de vert, un détail plutôt réussi. Toutefois, cette surface est assez sensible aux traces de doigts écran luminosité et reflets gaming© Presse-citron

Associée à 12 Go de mémoire vive, cette configuration garantit une fluidité optimale, même lors d’un multitâche conséquent. C’est bien simple, sous la barre des 500 euros, c’est le smartphone le plus véloce que nous ayons pu tester jusqu’à présent.

Et pour le gaming, sans surprise, puisque c’est le positionnement de Poco, tout fonctionne à plein régime. L’ensemble des jeux 3D exigeants que j’ai pu lancer pendant trois mois ont tous tourné avec les graphismes au maximum. Je n’ai jamais eu de souci de framerate ou de stabilité. Franchement, pour se détendre ou pour jouer, le Poco F7 est magistral.

Poco F7 test deux mois gaming puissance© Presse-citron

Deux petites ombres au tableau tout de même. D’abord, les deux haut-parleurs offrent un son convaincant et sans trop de distorsion. Pour profiter encore plus de mes contenus, j’aurais aimé que Poco fasse un peu d’effort sur la restitution des graves, trop légers, et sur les voix qui ont parfois du mal à surnager. Avec un tel écran et une telle puissance, l’audio devrait figurer sur la liste des prochaines améliorations de Poco.

Poco F7 test deux mois gaming puissance

© Presse-citron

Poco F7 test deux mois gaming puissance

© Presse-citron

Enfin, durant de longues sessions intensives, la chauffe commence à se faire sentir au bout d’une petite heure. Rien d’alarmant, mais pour ne pas subir d’inconfort, mieux vaut faire une petite pause d’un quart d’heure.

Logiciel, à quand un coup de neuf ?

Livré sous Android 15, le Poco F7 tourne avec la surcouche HyperOS 2.0, comme sur l’ensemble des produits Xiaomi. Une interface assez complète, mais qui ne se distingue pas par son ergonomie. On se perd parfois un peu dans les menus et, surtout, la présence de nombreux bloatwares est toujours aussi exaspérante.

Pour les mises à jour, le Poco F7 bénéficie d’un suivi rassurant. Il est de quatre ans pour dAndroid et six ans de correctifs de sécurité. Soit, la même chose que mon Pixel 9a, qui lui bénéficie juste d’une année supplémentaire pour la sécurité.

Par contre, si la suite Hyper AI est bien là pour proposer des outils désormais devenus presque classiques (retranscription, traduction, édition photo…), l’intégration est moins poussée que sur le smartphone milieu de gamme de Google.

Photo, un capteur principal suffisant

Comme la totalité des smartphones sous la barre des 500 euros, le Poco F7 dispose d’un double module. Il fait donc logiquement l’impasse sur un téléobjectif. Certes, certains modèles comme le Samsung Galaxy A56 jouent sur le nombre, en ajoutant un capteur macro, mais ce dernier ne sert pas souvent à grand-chose.

Poco F7 test deux mois capteur photo principal © Presse-citron

Par conséquent, le F7 arbore un capteur principal Sony de 50 Mpx avec stabilisation optique et un ultra grand-angle de 8 Mpx. Un capteur avant de 20 Mpx vient compléter ce tableau. En plein jour, le capteur principal délivre des clichés nets, avec des couleurs fidèles et un bon équilibre général. D’autant que le zoom numérique jusqu’à 2x permet d’obtenir des photos urbaines assez sympathiques. Cependant, il ne faut pas trop dépasser cette distance, sous peine d’un manque croissant de précision sur les bords.

Poco F7 test deux mois capteur photo principal © Presse-citron
Poco F7 test deux mois capteur photo principal © Presse-citron

Poco F7 test deux mois capteur photo principal

© Presse-citron

Poco F7 test deux mois capteur photo principal

© Presse-citron

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© Presse-citron

 

Bonne surprise, le Poco F7 ne se débrouille pas trop mal dans l’exercice des portraits. Les sujets sont bien mis en avant et le détourage n’a rien de superficiel. Par contre, et sans surprise vu sa définition, l’ultra grand-angle est franchement décevant.

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© Presse-citron

Poco F7 test deux mois capteur photo principal

© Presse-citron

 

L’exposition est moins bonne, si bien qu’en faisant la mise au point, il faut choisir entre des blancs brûlés ou des zones très sombres. Et contrairement à mon Pixel 9a, les algorithmes de Poco ne font pas autant de miracles que ceux de Google.

Poco F7 test deux mois capteur photo ultra grand angle © Presse-citron

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Avec une mise au point sur le ciel © Presse-citron

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Avec une mise au point sur le centre © Presse-citron

Grâce à une belle ouverture de f/1.5, le capteur principal arrive à capter pas mal d’informations en fin de journée.

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© Presse-citron

Il en ressort des photos convaincantes, chatoyantes, avec une bonne gestion des flux lumineux. Cependant, il faut bien rester mobile et éviter les sujets en mouvement.

Autonomie, un vrai marathonien

Chose assez cocasse, avec sa batterie de 6500 mAh, le Poco F7 est beaucoup mieux loti que ses grands frères plus onéreux. En effet, le Poco F7 Pro dispose de 6000 mAh et le F7 Ultra de 5300 mAh.

À l’usage, le smartphone tient obligatoirement une journée, et ce, même si vous êtes gourmand avec du jeu 3D et du streaming vidéo. Durant le mois d’août, nous avons culminé un jour avec 9 h d’écran et il nous restait encore 28% de batterie au moment de dormir. Les jours plus calmes, il est toujours parvenu à tenir au moins jusqu’au lendemain soir.

Poco F7 test deux mois autonomie © Presse-citron

Pour la recharge, le Poco F7 supporte une charge filaire assez rapide de 90 W, ce qui lui permet de récupérer la totalité de ses forces en moins de 35 minutes. Un résultat qui explose mon Pixel 9a. Avec sa charge plafonnée à 23 W, ce dernier met plus d’une heure et demie pour faire la même chose. Au moins, il est compatible avec une charge sans fil à 7,5 watts, chose que ne propose pas le Poco F7. Oui, j’essaye de me consoler comme je peux.

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Prix de base : 453 €

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Mon avis sur le smartphone Poco F7 après deux mois de test

Après un été passé aux côtés du Poco F7, et un petit bout de la rentrée, c’est avec un petit pincement au cœur que je le vois repartir. Certes, mon Pixel 9a dispose d’une meilleure optimisation photo, d’une intégration IA plus poussée et d’une surcouche plus fluide.

Cependant, sur bien d’autres points, le Poco F7 m’a pleinement séduit. Entre son design audacieux, son écran immersif et sa puce qui fait des étincelles, il est idéal pour se divertir en jeu, sur les réseaux sociaux et en streaming vidéo. Surtout, son autonomie remarquable m’a toujours évité d’être en panne sèche.

Certes, seul son capteur principal est utile, mais il s’est toujours bien débrouillé pour mes usages classiques. Autrement dit pas mal de photos urbaines, une bonne poignée de portraits et quelques prises de nuit. Vu son prix de lancement, et connaissant Poco, jamais avare de réductions, le Poco F7 est clairement mon gros coup de cœur de ce milieu d’année.

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Poco F7
à partir de 450 euros


Poco F7

Performances et interface

8.5/10

Autonomie et charge

9.5/10

Rapport qualité-prix

9.5/10

On aime

  • Un écran immersif et lumineux
  • Une puissance de feu pour le prix
  • Un design moderne
  • Un capteur principal honnête (portrait, nuit…)
  • Une excellente autonomie et une charge rapide

On aime moins

  • Une allure qui ne plaira pas à tous le monde
  • De nombreux reflets sur l’écran
  • Un peu de chauffe en cas de gaming 3D prolongé
  • Un ultra grand-angle médiocre
  • Encore et toujours des bloatwares