Le compte à rebours s’accélère pour la fermeture des deux magasins des Galeries Lafayette de Marseille. La liquidation de la marchandise restant en rayon débute ce mercredi 15 octobre.
C’est une des dernières étapes avant la fermeture définitive des deux magasins des Galeries Lafayette de Marseille, la liquidation de la marchandise restant en rayon débute ce mercredi 15 octobre jusqu’à la date de fermeture définitive le samedi 29 novembre.
Ces fermetures constituent un nouveau coup dur pour l’activité commerciale du centre de Marseille, en déclin depuis plusieurs années notamment du côté du Vieux Port. Les 145 salariés du centre Bourse dans le centre-ville et de Prado Shopping près du stade Vélodrome sont accompagnés pour leur licenciement.
La tristesse et la nostalgie envahissent le magasin du Centre Bourse
Peu de clients et des rayons qui se vident de plus en plus, depuis quelques semaines c’est déjà la braderie avec des réductions sur certains articles jusqu’ à 80%. A partir de ce mercredi 15 octobre, ce sera la liquidation sur l’ensemble du stock du magasin.
Cette vendeuse travaille ici depuis 30 ans et pour elle « les Galeries font partie de Marseille… Qui ne connaît pas le Centre Bourse, à deux pas du Vieux Port ? Tout le monde venait faire ses courses ici notamment les touristes. C’est très triste. »
L’incompréhension se ressent aussi du côté des clientes fidèles, beaucoup d’habituées du quartier comme Marie France : « On peut y acheter des vêtements, des produits de beauté, des draps, il y a un très grand choix ça va nous manquer ».
Cette absence est aussi une évidence pour Murielle. Cette caissière a fait presque toute sa carrière ici : « ce lieu, c’était partager des repas, des choses toutes simples, ça va être compliqué. C’est la fin d’une époque, mais c’est peut-être pour mieux rebondir. »
Des allées du magasin du Centre Bourse désertes malgré des petits prix © Radio France – Philippe BoccaraUn accompagnement sur mesure pour les 145 salariés des deux magasins
Les 145 salariés des deux magasins de Marseille sont bien évidemment dans l’angoisse de leur licenciement, cependant beaucoup d’entre eux avouent être bien accompagnés par un cabinet spécialisé. Trois personnes ont déjà retrouvé un CDI sur Marseille, cinq sont en congés reconversion longue durée, une personne a été mutée à Paris.
Toutes les autres recevront leur lettre de licenciement début décembre. Elles pourront choisir entre des congés de reclassement de 6 à 14 mois ou alors toucher des indemnités.
Pour l’instant pas d’information certaine sur les noms des nouveaux occupants de ces dizaines de milliers de mètres carrés de surfaces commerciales du centre-ville de Marseille.