L’incident pourrait avoir des conséquences graves. Le gardien international turc de Lille, a quitté sa sélection. Sur un gros désaccord avec la fédération..
C’est la guerre entre la fédération turque et le gardien international de Lille, Berke Özer. En sélection, mais en tribunes pour assister à la large victoire de la Turquie en Bulgarie, le Lillois a quitté le groupe dès le retour de la sélection à Istanbul.
« Berke Özer, l’un des gardiens de notre équipe nationale, a quitté le camp à sa propre demande et sans l’autorisation de notre staff technique et administratif, après le retour de notre équipe à Istanbul, invoquant sa mise à l’écart de l’équipe pour le match Bulgarie-Turquie, survenu hier », s’insurge la fédération, dans un communiqué, dénonçant le comportement du Lillois. « La responsabilité et la valeur du port du maillot de l’équipe nationale priment sur tout. Notre équipe nationale A est un tout qui représente l’honneur de la nation, indépendamment des individus ». Avant d’ajouter : « Alors que nous nous efforçons avec détermination de nous qualifier pour la Coupe du monde, tant attendue, et que l’unité et la solidarité au sein de l’équipe sont à leur apogée, un tel comportement est inacceptable. »
Berke Özer contre-attaque
Le Lillois n’a pas tardé à répondre, en donnant une version totalement différente des faits. « Avant de rejoindre le stage de l’équipe nationale, j’ai partagé ma douleur et ma situation avec notre équipe technique, expliquant que si je ne devais pas être dans l’équipe de match (4e gardien en tribunes), il valait mieux que je me repose et que je récupère », explique ce dernier, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Selon Özer, il n’a pas été respecté. « En voyant l’équipe de match, j’ai réalisé à quel point nos discussions avaient été vaines pendant des jours. »
Pour le remplacer, Vincenzo Montella, l’entraîneur italien de la Turquie a fait appel à Muhammed Şengezer, gardien de l’İstanbul Başakşehir. La Turquie, deuxième du groupe E, avec 6 points (derrière l’Espagne, 9 points), reçoit la Géorgie (3 points), mardi 14 octobre, pour un match à l’enjeu capital, au moins pour terminer deuxième et barragiste.
En attendant, la guerre ouverte entre la fédération turque et le joueur pourrait avoir des conséquences désastreuses pour le club de Ligue 1. En effet, selon les règlements de l’UEFA, ce type de comportement (s’il est avéré que le joueur a quitté le rassemblement sans l’accord du staff), peut lui valoir une suspension, pour toutes les compétitions. Européennes et nationales.