Invaincues en préparation, les Biterroises ont enregistré une lourde défaite (3-0) pour leur entrée en Ligue A féminine, ce samedi 11 octobre. Un revers frustrant mais riche d’enseignements.
Les Béziers Angels ont connu un début de championnat difficile, samedi soir, sur le parquet de Nancy-Vandœuvre, battues 3-0 (25-17, 26-24, 25-23) pour la première journée de Ligue A féminine. Une déception pour un collectif resté invaincu tout au long de sa préparation estivale.
« On s’attendait à un match compliqué là-bas, c’est une équipe qui s’est très bien renforcée cette année, explique Fabien Simondet, entraîneur des Angels. On n’a pas vraiment joué notre jeu. Il y avait de la tension, un peu de stress du premier match. On n’a pas retrouvé le niveau affiché lors des amicaux. »
Si le premier set a rapidement tourné à l’avantage des Lorraines, les deux suivants ont offert plus de suspense. « Sur le deuxième et le troisième, on perd 26-24 et 25-23. On a des opportunités, mais on fait des fautes bêtes au mauvais moment », regrette le coach biterrois, qui pointe aussi un problème récurrent : « On démarre mal les sets. On court après le score, on revient à 12-12 ou 13-13, mais quand on part trop lentement, on ne se met pas en confiance. »
L’IFVB au palais des sports vendredi prochain
Jeune et encore en construction, le groupe biterrois doit apprendre à se libérer. « Les filles avaient envie de bien faire, peut-être trop. Il y avait un peu trop d’envie et de stress à la fois », confie Simondet, qui refuse pourtant tout alarmisme. « Ce n’est que le début d’une histoire. Il y aura des défaites et des victoires. C’est à la fin que ça compte. »
Des motifs d’espoir existent déjà. « On n’a pas été trop mal en réception et offensivement, toutes les attaquantes peuvent être performantes. Il faut juste qu’on soit un peu plus propres dans la distribution », note le technicien.
Les Angels tenteront de rebondir vendredi prochain à 19 h au palais des sports Béziers- Méditerranée, face à l’IFVB. « Toute victoire apporte de la confiance. À nous d’aller la chercher pour enclencher la dynamique », conclut Simondet.