Aux États-Unis, le secteur des énergies fossiles occupe une place centrale dans le second mandat de Donald Trump. Depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain a embauché des dizaines de personnes issues de compagnies pétrolières et gazières, ainsi que du secteur du charbon. Ces nouvelles recrues ont été placées à des postes stratégiques pour démanteler les politiques environnementales et climatiques des États-Unis.

Avant de devenir secrétaire d’État américain à l’Énergie, Chris Wright fut PDG de Liberty Energy, une société spécialisée dans la fracturation hydraulique. Dans la nouvelle administration de Donald Trump, Chris Wright n’est pas un cas isolé. Public Citizen, une ONG de défense des consommateurs et de l’éthique, a analysé les antécédents des personnes nommées par le président américain depuis son retour au pouvoir.

Déréglementation sur les énergies fossiles

Le résultat, c’est que 111 recrues ont un lien direct avec les énergies fossiles. Depuis leurs nouveaux postes au sein de la Maison Blanche ou dans les agences fédérales, elles mettent en œuvre le vaste programme de déréglementation.

Sous leur influence, l’administration Trump rouvre les terres fédérales à l’exploitation minière, injecte des millions de dollars dans l’industrie moribonde de charbon, freine des quatre fers sur les énergies renouvelables et réécrit les connaissances scientifiques sur le changement climatique.

Autant d’actions liées aux promesses faites par Donald Trump aux donateurs de combustibles fossiles, qui avaient versé 96 millions de dollars pour sa réélection.

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