Ary Abittan dans «Un dimanche à la campagne»
Capture d’écran

Le comédien et humoriste était l’invité de Frédéric Lopez ce dimanche sur France 2. L’occasion pour lui de faire un tour d’horizon de sa carrière, mais également des difficultés rencontrées dans sa vie.

Après trois années d’absence, Ary Abittan  revient peu à peu dans le paysage médiatique français. Ce 12 octobre, il était l’invité de Frédéric Lopez dans l’émission «Un dimanche à la campagne» diffusée sur France 2. Et si l’idée n’était en aucun cas de revenir longuement sur les accusations de viol par lesquelles l’humoriste a été visé en 2021 – et dont il a été innocenté par un non-lieu en juin 2024 – le sujet est tout de même revenu dans la conversation.

Preuve s’il en faut que l’émission dominicale n’est pas simplement une succession de témoignages mais bel et bien un partage entre les différents invités, Ary Abittan a questionné, lors du dîner, Raphaëlle Giordano sur le burn-out qu’elle a subi avant de se lancer pleinement dans l’écriture. «Avant ça s’appelait comment ?», l’a-t-il interrogé. 


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«Ça fait plus chic de dire burn-out que dépression. Il ne faut pas oublier que le mot dépression, socialement, est mal vu. Tu es pointé du doigt quand tu dis que tu fais une dépression», souligne l’autrice de Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. Cet état, Ary Abittan en sait quelque chose ayant lui même traversé une dépression. «Je l’ai connue après cette accusation. Ça a été très dur pour moi effectivement. Mon psy m’a dit : “La dépression c’est de ne pas avoir envie de”. C’est là où j’ai découvert que c’était une maladie grave. Une maladie qu’il ne faut pas laisser comme ça parce que c’est terrible en fait», a-t-il confié. Et de poursuivre en détail : «C’est-à-dire qu’il faut faire exactement l’inverse de tout ce que tu n’as pas envie de faire. Tu n’as plus envie de te lever le matin, eh bien il faut se lever le matin. Et c’est ça qui va te sortir de là.»

Un témoignage qui a particulièrement touché André Manoukian et qui a fait écho pour Raphaëlle Giordano. «Tu ne trouves pas que l’on grandit par crise aussi ? On les appréhende et en même temps c’est fou ce que l’on peut apprendre sur nous-même, ça peut nous faire avancer», a-t-elle partagé dans la conversation. Une réflexion largement acquiescée par Ary Abittan.