La coalition au pouvoir en Allemagne souhaite « faire tout ce qui est possible pour assurer un avenir brillant à l’industrie automobile allemande ». Voilà qui résume les échanges menés le 9 octobre dans le cadre du sommet de la filière automobile convoqué par Freidrich Merz, le chancelier allemand, un mois seulement après le succès de l’IAA Mobility 2025, le salon automobile de Munich.
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Afin de faire face à la crise qui paralyse la production et menace les emplois du secteur, une enveloppe de 3 milliards d’euros a été débloquée. Une somme qui doit permettre de financer jusqu’en 2029 la transition énergétique des automobilistes allemands.
Deux ans après avoir mis fin aux différentes formes d’aides à l’achat existantes, dans un contexte de réductions budgétaires généralisé, le gouvernement s’apprête donc à remettre en place des mécanismes de soutien à la demande.
Le leasing social français inspire l’Allemagne
D’après les premières informations qui ont filtré, ce sont les ménages à moyens ou faibles revenus qui devraient bénéficier de ces nouvelles primes à l’achat. Un mécanisme similaire au leasing électrique français pourrait même voir le jour.
Au cour de ce sommet rassemblant équipementiers, constructeurs et syndicats, il a également été décidé de prolonger l’exonération de taxe fiscale dont bénéficient les véhicules 100 % électriques pour cinq années supplémentaires. Alors que mesure devait prendre fin au 1er janvier 2026, elle ne s’éteindra que fin 2031.
L’Allemagne, par la voix de son chancelier, Freidrich Merz, s’oppose à la fin du thermique à l’horizon 2035. Avant d’être entendu par la Commission européenne, le pays