Il y a des plaies qui ne se
referment malheureusement jamais. Si Hugues Aufray a eu une
carrière couronnée de succès, le chanteur a connu des moments très
difficiles dans sa vie privée, notamment
le suicide de son frère Francesco.

Si, pour l’interprète de
Santiano, le sujet est
toujours difficile à évoquer, il en parle aujourd’hui sans tabou.
Dimanche 12 octobre, dans Vivement Dimanche, il a fait part d’un élément qui
aurait, selon lui, pu changer la vie de son frère.

Hugues Aufray revient sur la
mort de son frère

Francesco n’avait que 27 ans
lorsqu’il s’est ôté la vie. À ce moment-là, l’artiste en devenir
était parti vivre au Canada, seul. Hugues Aufray est, quant à lui,
resté en France : “Malheureusement, je n’ai pas pu le suivre
(…) Si je l’avais suivi,
jamais il ne serait mort”, explique-t-il, très ému.

Alors qu’il avait tout pour
devenir un grand artiste, il s’est donné la mort suite à un chagrin
d’amour. Francesco était tombé amoureux d’une jeune Chinoise de
quinze ans, mais les parents de la jeune fille s’opposaient
fermement à cette union, rendant leur histoire impossible :
“Jamais elle n »épousera un
Européen. Et mon frère, qui avait une nature dramatique, qui vivait
dans Wagner, s’est suicidé par amour”, confie Hugues
Aufray.

Qui
était le frère d’Hugues Aufray ?

Aujourd’hui encore,
le chanteur de 96 ans semble porter en lui
cette blessure profonde. Il n’a d’ailleurs jamais caché son
admiration pour son frère : “Il a commencé à préparer ses études de musique classique,
il voulait être chef d’orchestre symphonique alors qu’il avait une
voix d’opéra exceptionnelle”, détaille
le mari de Murielle. Le chanteur a à plusieurs reprises
expliqué que son frère rêvait d’une carrière internationale, qu’il
aimait la musique classique et qu’il avait une voix
exceptionnelle.

Si Francesco n’a pas eu le
temps de réaliser ses rêves, Hugues Aufray l’a fait pour lui, en
devenant un chanteur renommé. C’est d’ailleurs suite à
cette perte tragique qu’il s’est lancé dans la musique :
“En fait, je suis
devenu chanteur professionnel par transfert, car je
n’étais absolument pas destiné à faire ça”, avait-il confié
dans Paris Match.
Pourtant, il est à l’origine de titres très connus, comme
Santiano ou
Je reviens.