Choc du diagnostic, toxicité des traitements, chute des cheveux, peur d’une récidive, sentiment de vide après la guérison… Toutes les étapes de cette maladie augmentent le risque de dépression.
Chaque année, en France, plus de 400.000 personnes se voient diagnostiquer un cancer. Une maladie susceptible de provoquer une déflagration de la santé mentale. Combien d’entre elles toucheront le fond ? « Selon le programme américain SEER, qui fournit des statistiques sur le cancer, le risque de suicide est quatre fois plus élevé chez les patients cancéreux que dans la population générale. On note, chez eux, deux à trois fois plus de dépressions, avec des conséquences néfastes sur la qualité de vie, l’observance des traitements et même la survie des malades », souligne le Pr Florian Scotté, oncologue médical, chef du département des parcours patients à Gustave-Roussy et vice-président de l’Afsos (1).
Il arrive encore que le diagnostic soit dévoilé de but en blanc à l’occasion d’une imagerie médicale. Mais depuis le premier plan cancer en 2005, qui prévoit une consultation dédiée à l’annonce, les patients sont en général mieux accompagnés dans ce moment crucial qui est décrit par…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 72% à découvrir.
J-100, Le Figaro fête ses 200 ans
Offre anniversaire : 2€/mois pendant 200 semaines
Déjà abonné ?
Connectez-vous