Pour ses débuts chez Soudal Quick-Step, Ethan Hayter ne réalise pas la première partie de saison espérée. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Hormis son Top 5 sur le contre-la-montre inaugural du Tour du Pays Basque, au début du mois, le Champion de Grande-Bretagne – qui n’a plus gagné depuis son titre national acquis en juin 2024 – est à la peine. “J’ai enchaîné les petites maladies depuis le début de saison. J’ai été malade avant le Tour d’Oman puis je suis retombé malade ensuite. J’ai fait un bon chrono au Tour du Pays Basque mais hormis ce bon résultat-là, il est vrai que je n’ai pas été à mon top jusqu’à présent”, regrette-t-il auprès de DirectVelo, en marge de la Flèche brabançonne, sa dernière course de ce premier bloc. “Il faut être honnête, ça ne tourne pas parfaitement pour l’instant alors bon, j’ai aidé les gars en Catalogne et au Pays Basque. J’aurais aimé faire mieux personnellement, plutôt que de simplement aider nos leaders de classements généraux, mais c’est bien aussi d’aider le collectif”.
Difficile de s’en contenter, tout de même, pour l’ancien sociétaire d’INEOS Grenadiers, qui a fait le choix de changer d’air cet hiver après cinq saisons au sein de la structure britannique. “Je ne sais pas vraiment ce qui ne fonctionne pas. Le cyclisme, ce n’est pas toujours simple, pas une science exacte. J’essaie de faire au mieux mais pour le moment, ça ne veut pas”. Forcément frustrant car il y avait bien mieux à faire, notamment sur le sol espagnol. “Sur le papier, la Catalogne et le Pays Basque sont deux courses où je pouvais espérer jouer des victoires d’étapes. Des profils avec de petites montées explosives et une arrivée en petit comité, ça me convient parfaitement”. Mais il était arrivé sur la compétition catalane avec des maux d’estomacs qu’il a traîné toute la semaine, et a été victime d’une chute au Pays Basque. “Ensuite, les dernières étapes étaient un poil trop dures pour moi”.
Rincé par les maladies et “ce gros bloc”, Ethan Hayter éprouve le besoin de souffler. “On a donc adapté le calendrier”, détaille le coureur de 26 ans. Il ne sera ainsi pas présent au Tour de Romandie, comme imaginé et prévu dans un premier temps. “Je suis fatigué. Je vais rentrer à la maison pour préparer le Giro. Normalement, j’y serai. J’aiderai Mikel (Landa) mais aussi Paul (Magnier) pour les sprints. Et s’il y a une opportunité sur les trois semaines, j’essaierai de la saisir”. Avec la conviction que la roue finira par tourner. “Le cyclisme n’est pas un sport facile, le niveau augmente tous les ans, il faut être au top du top pour être compétitif et ce n’est simplement pas mon cas depuis le début de saison. Evidemment, j’aimerais performer, gagner plus de courses. J’espère que ça viendra”.